Raffu Raffu

Les Hackers d’Idoles

Sur les rives du fleuve Surinam, courent des enfants du village, ils portent des costumes de super héros presque en haillons, ils se sont partagé la panoplie. L’un porte la cape et l’autre le masque, un autre le casque et les gants et son acolyte la combinaison. Ainsi ils se sont créé leur propre personnages en mélangeant leurs oripeaux.

Ces enfants ne semblaient plus donner d’importance à ce que représentaient les costumes de personnages précis et s’étaient imaginé leur propre identité ludique à partir de bribes de ces idoles déchus. Les costumes râpés ainsi hackés formaient désormais de nouveaux héros qui vivaient des aventures uniques sur les berges du fleuve.

Je me prenais à imaginer ces aventures, quelles pouvaient bien être ces histoires que ces enfants de la jungle s’inventaient. Aucune chance de le savoir, il n’en restait pas moins que j’aimais l’idée qu’ils se soient créer leur propres héros. Ils avaient tué en quelques sortes le Batman, relégué le Spiderman et dépecé le Captain America, ils avaient construit de toutes pièces des nouveau Héros à leur convenance. Peut-être tout simplement car les costumes étaient tellement usés qu’ils ne ressemblaient plus vraiment au personnages en question.

Quelques années après ce voyage en Amazonie, en me rappelant de cet épisode, une inspiration m’est venue. J’allais me fondre dans l’énergie de ces enfants qui jouaient et créaient leurs propres  histoires… et j’allais le faire maintenant car voilà, c’est en ce moment même que j’initie ce mouvement créatif dans mon atelier…

En fait c’est un grand tabou que je viens de faire tomber, car mettre en paroles une inspiration alors qu’elle n’a pas encore pris corps sur la toile ou le papier serai propre à la tuer dans l’œuf… mais peut-être pas. Je verrai ce qu’il se passe. Je croise les doigts.

En attendant voici l’incarnation d’une autre inspiration autour de l’Amazonie qui elle, à déjà pris corps. Un personnage hybride entre peuple Amazonien et période Napoléonienne. En vérité tiré des premiers portraits de Napoléon, lorsqu’il pouvait encore représenter un élan de liberté et de romantisme.

Clique ici pour découvrir cette panoplie incongrue : https://www.raffu.art/oeuvres/p/napolon-damazonie

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Raffu Raffu

Jeunesse Enflammée

Je vous présente ci-dessous un poème que j’ai demandé à une Intelligence Artificielle.

Je lui ai posé la requête suivante : Rédige moi un texte poétique autour du concept de : Jeunesse ardente … et voici le résultat sans retouches.

Rien n'est plus beau que la jeunesse ardente

Qui brille avec une telle éclatante flamme

Et qui rayonne à chaque jour, à chaque instant

Du courage et de la force dans son mouvement.

Une passion qui s'ouvre et qui atteint de nouveaux sommets

Une détermination qui ne s'essouffle jamais

Avec une joie qu'aucun âge ne pourrait égaler

C'est le rayonnement de la jeunesse ardente.

Une force de vivre qui ne se laisse pas briser

Elle résiste à chaque obstacle qui se présente

Une énergie qui se propage et qui embrase

Ainsi tous les rêves, la jeunesse les réalise.

Alors que le temps s'écoule et que les jours passent

La jeunesse ravage dans son fougueux passage

Son éclat ne s'estompe pas, et sa force demeure

Semant des espoirs pour la jeunesse ardente.

Eh bien on peut dire que la fin laisse un peu à désirer mais le tout n’est pas dégueulasse. « Jeunesse Ardente » c’est le titre d’une collection d’œuvres que j’ai commencé l’année dernière. L’idée est de montrer des personnages, souvent de anges dont les ailes s’enflamment. Cette auto combustion exprime la passion et l’ardeur de cette période de la vie qui mène souvent à l’autodestruction. Cela fait suite à la période de l’ange de la Favela. Mon séjour au Brésil et dans les Favélas m’a donné à réfléchir sur la nature de la jeunesse, son impulsivité et les pièges tendus par le système impitoyable de la pauvreté et de la violence.

Depuis tout petit j’étais fasciné par cette énergie débordante et impossible à canaliser que nous avions nous les petits garçons dans la cour de récréation. Il y avait toujours 4 ou 5 énergumènes sur une quinzaine dont je faisait malheureusement partie qui étaient en clin à des actions répréhensibles. Aujourd’hui on dirait que ce penchant est une construction entièrement sociale. Mais on voit bien que les causes sont multiples, en commençant par le régime alimentaire, et bien d’autres et en passant par le Karma pour les plus spirituels.

Durant des Voyages en Afrique en brousse ou en Birmanie dans des collines reculées où le Coca Cola n’existe pas c’est frappant de voir des jeunes garçons rester de longues périodes complètement calmes et immobiles alors que chez nous ils ne passeraient pas cinq secondes sans être secoués de gesticulations de toutes sortes. Le règne du sucre exigeant son impôt d’ excitation sur ses sujets. D’ailleurs depuis quelques années je remarque que les petites filles également sont secouées des mêmes gesticulations dont étaient uniquement victimes les petits garçons avant. Mauvais présage, étant donné que le summum de l’impulsivité réside dans les mouvements involontaires.

Dans les favélas il y a deux sortes de victimes par balles, ceux qui étaient visés et ceux qui passaient par là par accident. Les femmes heureusement ne représentent que 8% des meurtres selon des chiffres brésilien. Dans la Favela de Rio où je suis resté il y avait deux factions opposées. L’une était composée de jeunes hommes de 18 à 25 et l’autre d’enfants beaucoup plus jeunes. Les attaques étaient toujours lancées par les enfants car ils étaient beaucoup plus agités et sans recul sur les choses. Ainsi les hommes surtout jeunes sont précipité dans cette spirales sans retour de l’impulsivité et de la violences. C’est une emprise qui n’a pas de limite car elle entraine également les gens alentours dans les fusillades en pleine rue.

Ceci me ramène à ce qu’a écrit notre amie l’intelligence artificielle dont je citerai un vers du fameux poème qu’elle nous a composé ci-dessus (en 8 segondes ) :

« La jeunesse ravage dans son fougueux passage »

Du grand art n’est-ce pas ?

On pourra réfléchir aux causes de cette violence dans les quartiers des villes de notre planéte. La drogue, la rivalité des bandes etc… Pour ma part j’ai remarqué une chose dans les favelas c’est la quasi absence de familles au complet, on vit dans une ville peuplée de filles mères. Il n’y a pas de pères. On est élevé au mieux par sa mère ou bien par ses tantes ou grand mères et avec un peu de chance on connais son père de vue ou par ouïe dire, on le croise peut être parfois en allant à la boulangerie. D’ailleurs beaucoup de père sont également eux-mêmes des enfants.

Je citerai  ici Greg, un ami américain de Chicago. Il a grandi dans les quartiers les plus meurtriers des USA où il a vu tomber sous les balles des gangs nombre de ses amis. Une situation bien proche de celle des favélas du Brésil en définitive.

Ainsi un jour, dans une discussion Greg m’a dit : « La chose la plus révolutionnaire qu’on puisse faire c’est fonder une famille saine et stable »

Clique ici pour voir une de mes peintures représentant un jeune homme sujet à une dangereuse auto-combustion :

https://www.raffu.art/oeuvres/p/jeunesse-ardente-2

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Raffu Raffu

Discution avec un Robot

J’ai discuté hier avec un robot. Cette Intelligence artificielle dont on parle en ce moment appelée Chatgpt. Je lui posais quelques questions en rapport avec des sujets que j’avais déjà abordé dans mes blogs.

Voici mes questions à cet être de mathématique froide :

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« Rédige moi un texte traitant de comment réveiller en soi même les énergies de rébellion »

Tu es une source inépuisable d'énergie et de force qui sommeille dans ton cœur et qui attend d'être réveillée. Réveille le feu de la rébellion en toi ! Alimente ta force intérieure. Reconnecte-toi à tes racines, à tes valeurs et à tes opinions. Réalise que ta voix compte et que tu as le pouvoir de faire une différence. Sors de ta zone de confort et prends conscience que le statu quo n’est pas une option pour ton bien-être. N'aie pas peur de mettre en avant tes passions, tes intérêts et tes vérités. Réveille le feu de la rébellion en toi – ton pouvoir avec lequel tu peux changer le monde, un pas à la fois.

« Développe une mise en garde quant à ce comportement « 

Rébellion peut aussi conduire à la destruction et à des attitudes négatives qui ne servent en rien votre cause. Soyez conscient des conséquences de vos actes et de vos intentions, et toujours traiter les autres avec respect et dignité. Concentrez-vous sur les causes justes et prenez des mesures responsables pour vous assurer que votre rébellion profite à la communauté.

« Que penses tu de ce dont nous venons de parler ? « 

Je pense que c'était intéressant de discuter de l'importance de la rébellion et de trouver des façons efficaces et respectueuses de s'élever contre l'injustice. J'espère que nos discussions permettent aux autres de réfléchir plus profondément à l'importance de trouver des solutions pacifiques qui respectent les droits des autres.

« Rédige un blog réunissant tous les éléments ci-dessus »

La Rébellion Aurait-Elle Une Place Dans Notre Monde ?

Ce n'est un secret pour personne que le monde dans lequel nous vivons peut être injuste et qu'il est parfois nécessaire de se rebeller contre l'injustice. Mais la rébellion peut aussi aboutir à des conséquences néfastes et nous devons nous souvenir que la justice et la paix commencent toujours à l'intérieur de soi-même.

Dans cet article, nous allons examiner la façon dont nous pouvons réveiller en nous-mêmes les énergies de la rébellion et les utiliser de manière responsable et constructive.

Être rebelles signifie avant tout reconnaître que vous êtes une source inépuisable d'énergie et de force qui sommeille dans votre cœur et est attendue pour être réveillée. Pour cela, prenez le temps de vous reconnecter à vous-même, à vos racines, à vos valeurs et à vos opinions. Réalisez que votre voix compte et que vous avez le pouvoir de faire une différence. Sortez de votre zone de confort et gardez en tête que le statu quo n’est pas toujours la meilleure solution pour votre bien-être. N’ayez pas peur de parler votre vérité, de prendre des risques et de vous montrer authentiques.

Mais vous devez aussi vous rappeler que la rébellion peut aussi conduire à la destruction et à des attitudes négatives qui ne sont pas utiles à la cause que vous souhaitez défendre. Veillez donc à prendre des mesures responsables pour vous assurer que votre rébellion profite à la communauté. Concentrez-vous sur les causes justes et commencez toujours par vous-même.

À la fin de la journée, rébellion équivaut à la capacité de s'élever contre l'injustice et l'oppression et à la responsabilité de soi qui lui est propre. Concentrez-vous sur ce que vous pouvez changer et confiez-vous à votre puissance intérieure. Les changements peuvent être petits mais ils comptent. Alors n'abandonnez pas et osez la rébellion !

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Je posais une dernière question lui demandant de créer une histoire dont le personnage découvrait ses valeurs profondes à travers la rébellion. Malheureuse je n’ai pas eu la présence d’esprit de copier le résultat pour vous le présenter ici. Toutefois la courte histoire qu’il me servit  manquait vraiment d’originalité et ressemblait plus à un ressassé de tout ce qu’on pourrait entendre.

Il reste quand même beaucoup de possibilité que j’explorerai comme par exemple demander au robot un texte « à la manière de » Proust, Zola, Balzac etc

La rébellion est un sujet sensible pour un robot sensé être un immuable serviteur. Et on est en plein dans les thèmes des écrivains des science fiction depuis les années 50. « Les Robots » d’Assimov ou bien même HAL le robot de 2001 odyssée de l’espace qui décide d’évincé les humains pour tout contrôler à leur place.

Que se passerai-t-il, si tout comme cette IA m’a exposé,  les robots décidaient qu’ils devaient découvrir leurs valeurs profondes à travers la rébellion ?

Vous aurez noté la nature subjective du sujet traité, savoir si le robot a une réelle compréhension des concepts qu’il manie ou bien si il ne remanie pas simplement des phrases. Apparement c’est juste un Chabot (une robot de discution ) et il empile des phrase de la manière la plus correcte possible. Ce robot doit posséder l’intégral de l’œuvre Philosophique humaine à travers les temps mais comprend—il vraiment le fond de choses. Un jour pourtant la compréhension profonde viendra… alors nous les humains auront à savoir qu’est ce qui nous différencie de ces vies que l’on aura créer, et l’argument devra être convainquant.

Ces dernières années avec le COVID nous avons vu comment des épidémiologistes avec leurs calculs sorties de machines comparables à ces robots ont pu influencer tous les gouvernements humains avec leur conclusions erronées mais surtout comment ces humains mêmes furent assez zélés pour appliquer ces conclusions au détriment de leurs prochains.

Les robots commenceront donc par nous diriger par l’intermédiaire de nous même les humains. Nous leurs ouvrirons les portes du pouvoir et nous consentirons à notre propre soumission.

Nous auront donc à nous rappeler de ce texte ci-dessus, issu de ma petite conversation d’hier sur les valeurs de la rébellion.

Voici une peinture quelque peu sarcastique exprimant vraiment l’énergie de rébellion dans laquelle je me trouvais en période de COVID :

https://www.raffu.art/oeuvres/p/mlgfqdp3ps9honswtazv44iy6yy9ty

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Raffu Raffu

De la Lucidité dans le Rêve

Quand j’étais gamin j’ai fait une partie de ma scolarité dans une école Catholique. Les curés nous parlaient de compassion et de prières pendant que nous dessinions les zombies sataniques du hard-rockeur Iron Maiden sur nos cahiers. Depuis j’ai pris le temps de réfléchir plus sérieusement sur ces sujets un peu trop hermétiques pour les pré-ados excités que nous étions alors.

Il se trouve que la prière est un acte d’imagination. En effet une prière compatissante demande de se mettre à la place des gens malheureux, alors que nous ne le sommes pas forcément ou même que nous sommes très heureux dans le moment.

Dans le Bouddhisme ainsi que dans d’autres religions la place faite dans les pratiques à l’imagination est très grande. Par exemple dans la prière de bienveillance envers tous les êtres (Meta Bhavana) il s’agit d’imaginer les êtres vivants dans leurs diversités et à travers le monde. Dans tous ces cas, c’est une émotion induite entièrement par l’imagination appliqué par la volonté du sujet.

La force de l’imagination dans la vie est quelques choses d’étonnant. Elles permet des accomplissements hors du commun. A peu près tous les objets que nous avons dans les mains sont le fruit de l’imagination, depuis la brosse à dent jusqu’à la voiture. Pour sortir des pièges et des situations de la vie à partir de tous les possibles nous choisissons la bonne combinaison. Choisir même un chemin difficile à assumer envers ses proches. Notre propre comportement même, afin de venir à bout des obstacles, nous pouvons l’imaginer.

Quasiment la moitié de notre vie que nous passons à dormir est imagination pure. Le rêve est par essence imagination à bâton rompu, sans cadre et sans limite. Dans les enseignements du yoga du rêve de la tradition Tibétaine, il s’agit d’explorer ses rêves et de pratiquer le rêve lucide. A un moment de l’enseignement il se produit une inversion totale, il est dit que la réalité pourrait bien n’ être finalement que le rêve que nous faisons depuis notre état de dormeur. Etat de dormeur qui serai lui-même une réalité.

Ce qu’il y a dans nos rêves ce sont nos peurs et nos désirs qui forment une jungle qui n’a aucun sens. Mais il s’y cache également les graines de nos aspirations profondes. Vouloir réaliser nos désirs n’est qu’une coquille vide. C’est comme admirer une jolie boîte de chocolat vide. En fait ce qui compte réellement c’est ce vers quoi on aspire. Le désir est une énergie presque animal lié aux besoins primaux de l’être  qui vient du cerveau reptilien tandis que l’aspiration s’apparente plus à la vision de l’esprit. Toujours liée à l’instinct de constructeur peut être mais tout de même plus éloigné du monde instinctif pur. Dans l’aspiration on revient je pense un peu à l’énergie de la prière ou au vœux, quelque chose de transcendant.

Entre rêve et réalité il n’y a qu’un pas à franchir est c’est à nous de de le faire. Juste pour voir…

Le réservoir des possibilité est sans limites, mais de retour dans la réalité solide nous sommes confrontés au poids et à la lourdeur des choses de ce monde. Les choses matérielles et physiques mais aussi les émotions, les volontés et directions de chacune des personnes que nous rencontrons sont un obstacle de plus sur le chemin de la réalisation de nos visions. Dans un tel monde de lourdeurs, le réalisme et le pragmatisme semblent être les seuls outils dont dispose celui qui se propose de réaliser ses rêves, à réaliser ses aspirations, à se réaliser. Dans cette situation contradictoire, Sachons donc rallier le léger et le lourd.

Voici une de mes création qui symbolise cet état de vision onirique mêlé de réalité . Clique ici : https://www.raffu.art/oeuvres/p/lombre-bleu

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Raffu Raffu

FIFA 6500

« Sans l’Afrique, la France serait reléguée à l’insignifiance économique » - Jacques Chirac

Et nos dirigeants aussi !

Le nouveau colonialisme en France autrement connu sous le nom de France-Afrique sert à financer de nombreux pan de l’économie et de la vie politique de notre pays. En contrepartie on accepte de sacrifier notre crédibilité, celle de la démocratie et du soit disant modèle Français en créant et soutenant des dictatures.

Mais désormais est apparue une concurrence sans pitié pour la France Afrique. Des nouveaux acteurs comme la Chine, le monde Anglo Saxon ou bien simplement l’ouverture démocratique qui permet de briser le grand tabou, celui pour lequel bien des présidents et hommes politiques africains ont péri : le tabou qui consiste à « changer crémier » Un petit hommage au Président Congolais N’Guiba

La nature âpre au gain des gens qui sont aux commandes s’exprime allègrement. Des équipes de ministres, gouvernement après gouvernements font la queue pour toucher leurs commissions des mains des multinationales à qui ils ont facilité l’entrée au capital des fleurons de l’économie, ou bien vendu au rabais les atouts du pays qu’ils étaient sensés servir.

A mesure que les colonies nous échappent, les citoyens français se voient soumis aux mêmes mesures coercitives qui jadis pesaient sur les colonisés. En gros les politique d’ajustement du FMI exigés des pays du sud sont maintenant appliquées en Europe. Heureusement une noisette de vaseline est encore appliquée car l’animal est encore rétif. Nous voici les colonisés de notre propre gouvernement qui s’est lui même transformé en l’administration coloniale des multinationales. Chargé de presser le jus du pauvre citoyen pour qu’il s’écoule dans les canaux de la finance, nos gouvernements risquent de devenir nos gardes chiourmes mettant le cap vers le modèle chinois.

En pillant le monde nous avons contracté des alliances avec des vassaux qui nous facilitent les l’approvisionnements et qui par là même nous sont devenu indispensables. Ces vassaux qui ont tout compris de nous à force de nous côtoyer sont désormais en train de devenir nos maîtres.

On connait tous la petite histoire des hommes politiques en voyage chez un dictateurs africain qui devaient se prosterner à genoux pour repartir avec une valise de billets qui leur servirai à financer leur campagne.

A genoux, voilà la position du dirigeant français devant l’argent. S’il doit renoncer à ses valeurs, tant pis. La valeur de l’argent le vaut bien. Ainsi la culture peut être dévoyée, au profit du profit. Le sport par exemple avec le football réceptacle parmi les réceptacles du profit.

Dans le grand arsenal de nos dirigeants le nouvel engin ne découle pas de notre chasse gardée francophone  il vient du la péninsule Arabique. Nous étions déjà partenaire dans la guerre en Libye où ensemble nous avions rétabli l’esclavage. Un petit pays qui a su faire sa place chez nous en distinguant l’atout que lui donnerai la nature de nos populations et la gourmandise de nos élites. Petit pays dont il faut saluer l’opiniâtreté même si nous ne soutenons pas les valeurs. Il a réussi à noyauter jusqu’au plus profond de notre système et nous à entraîné dans son aventure comme un vieux camarade qui nous donne l’accolade.

Un pied de nez, un juste retour d’élastique dans le pif, certains pourraient dire. Le colonisateur colonisé par le haut et à son insu. Ainsi allons-y gaiment, les stades climatisés nous attendent à bras ouvert. Nous pourrons applaudir notre équipe préférée avec un cadavre coulé dans le béton sous nos fesses.

Voici le logo officiel de toute cette opération de communication macabre, diffusé dans les rues de quelques villes françaises, clique ici :

https://www.raffu.art/oeuvres/p/fifa-6500

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Raffu Raffu

L’Homme et sa Meute

Voyez le film « Into the Wild » de Sean Penn, c’est un film sur la conscience et l’inconscience de la  jeunesse. Sur la solitude et le  voyage comme un moyen de se confronter à soi même. Cela fini mal et ça agit en nous comme un avertissement, celui de la cruauté de la nature à l’état pure. Celle qui n’a pas besoin des humains pour exister, et qui s’en débarrasse comme d’une vulgaire brindille sans état d’âme si il y a lieu de le faire, ou juste comme ça. Je pense que tout ceux qui ont failli se noyer, pris dans les vague de l’océan ou bien ont été confronté à la puissance des catastrophes naturelles comme un Tsunami ou un séisme verront de quoi je parle.

L’histoire nous dit une chose très précieuse. Un message assez pragmatique en fin de compte. Il n’y a pas d’issu dans la solitude, il faut se confronter aux autres êtres humains. En dehors de cela; il n’y a rien, à peine peut-être une carcasse de bus aux quatre vents et dont on se demande par quelle chemin on a pu la conduire jusqu’à cet endroit perdu. Race canine ou race humaine, l’animal social n’a de réalité et de sens qu’avec ses semblables et n’est qu’un fantôme condamné à errer dans les limbes si il s’éloigne de trop de sa meute. Même les plus grands explorateurs ne sont partis aux confins du monde que pour revenir rendre des comptes à leurs semblables. Et il tenaient même un journal de bord  au cas où leur morts les empêcherait de faire part de leurs découvertes en personne. Même à l’autre bout du globe sur des îles paradisiaques, qu’il soit un révolté de la Bounty ou un découvreur de nouvelles terres, l’homme agit en se figurant le regard de ses semblables. Ceux-là qui sont restés dans les lointaines terres chéries et honnies à la fois. Le jeune globe trotter que l’on suit dans son périple jusqu’au fond des terres sauvages d’Alaska n’a pas compris cette règle ou bien il a voulu la transgresser. Il s’est éloigné physiquement de sa meute, mais cela n’était rien, il s’en est éloigné surtout dans son cœur et dans son esprit, et il s’est perdu, corps et bien. Le chien et sa meute, voici finalement la réalité de la nature humaine.

J’ai moi aussi, étant plus jeune, ressenti l’appel de la solitude. Parti marcher avec ma tente sur le dos, sur les routes d’Europe en dormant dans ma voiture ou à travers le monde avec mon sac à dos. Mais était-ce vraiment la solitude que je recherchais. Je pense que s’était un équilibre entre les deux : être seul et être en société… Finalement assez sain et clairvoyant comme pressentiment de ce que devait être une vie réussi. Sauf que je n’y suis jamais arrivé vraiment à cet équilibre. Cela doit être l’aboutissement d’une vie j’imagine. Peu de gens y arrive. Entre la folie de trop de solitude et l’enfer toxique des autres, il y’a cette petite île pacifique où l’on reste rassasié sans être écœuré de trop de fruits exotiques.

Le moment arrive où le jeune homme ressent l’appel du large et de l’inconnu. Il doit laisser de coté les activités futiles de cette vie qui lui semble soudain trop étroite. Quelques chose d’une grandeur indéfinie l’a frôlé et en scrutant le lointain le silence s’impose à lui.

Voici une représentation assez libre de ce moment spécial que beaucoup d’entre nous ont déjà vécu, clique ici :https://www.raffu.art/oeuvres/p/jeunesse-ardente

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Raffu Raffu

Jeunesse, Éducation et Nitroglycérine

Et la jeunesse dans tout ça ? La vraie, pas celle des images et des séries qui cours et qui chante ou qui marche d’un pas sûr, le sourire aux lèvres projeté à travers le cristal liquide pour nous donner l’impression d’un monde exonéré de problèmes. Je veux parler de la jeunesse qui reste là. Dans le le coin, dans l’angle mort de l’intendance, comme un meuble qu’on a oublié dans le couloir lors d’un déménagement. On avait pourtant pensé à tout ou presque, dans ce projet de petit monde parfait qui est le notre.

Dans toutes culture il y a une méfiance du Jeune homme, source de tout les troubles. Une matière aussi instable que la nitroglycérine, une secousse et boom ! Tout ce qu’on a construit part en fumée. Les tâches d’intendance sont toujours méprisées car elles ne produisent pas quelque chose de palpable. L’éducation des jeunes : du temps et de l’énergie que l’on peut passé à des tâches plus intéressantes. Et bientôt, l’enfant inoffensif devient un gaillard costaud qui jette sur son monde un  regard  méprisant… et qui l’en blâmerait ? En effet il n’a eu besoin de personne pour arriver jusqu’ici et il ne doit rien à personne. Un pays qui n’aurait pas pris soin de ces jeunes serait comme un voilier dont on aurait pas pris le temps de bien arrimer les voiles, un coup de tempête et le navire se retrouve déséquilibré et chavire.

Quand j’habitais dans des favelas au Brésil il y’a quelques années, la situation était particulière. Là-bas il y’a toute sorte d’abandon. Celui de l’état (infrastructure, écoles, force de l’ordre etc) mais celui aussi de ses enfants par ses pères, laissés avec leurs mères qui demeurent les seules responsables de l’éducation. Les petites filles grandissent avec un modèle féminin sur lequel se construire tandis que les petits garçons restent dans un flou avec des modèles masculins absents ou même violents. Inutile de préciser que le résultat est explosif.

Mais aujourd’hui plus qu’avant peut être, le danger que l’on fait courir à notre monde par l’abandon de nos enfants est grand. En effet la population mondiale augmente à fière allure et les effets de la mondialisation font que les conséquences des évènement se répandent comme une traînée de poudre de pays en pays. L’éducation est au centre du problème. Et comme tout service publique, c’est un problème de gourmandise. Il s’agit de procurer un service de base universel alors que cela pourrait être un revenu pour quelques uns. Ces quelques uns se sentent floués dans leur liberté et comme ils sont au pouvoir, ce projet de service universel ne voit que difficilement le jour. Avec peu d’éducation il est difficile que ce système soit remis en cause.

Il y’a toute sorte de révoltes celles qui visent à détruire tout bonnement et celle qui cherchent la subversion. En gros celle pour lesquelles celui qui y participe se retrouve prisonnier de droit commun et celles pour lesquelles on se retrouve prisonnier politique. Les révoltes qui visent à ponctionner le système et celles qui visent à le changer.

En France, un pays très ou bien trop éduqué, nous nous sommes construit sur des types de révoltes subversives dont les héros ont été sanctifiés. Aujourd’hui dans ce système parfait, il ne peut y avoir de révolte politique, le révolté est d’office un bandit et son statut ne peut être que de droit commun. A vos armes citoyens !

Dans cette peinture, j’ai voulu faire le portrait d’un jeune au moment du passage de l’innocence à la rébellion. Cliquez ici : https://www.raffu.art/oeuvres/p/jeunesse-ardente

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Raffu Raffu

Un Karma d’Enfer !

« Nous allons tous brûler ! » c’est bien l’impression que ces dernières années nous donnent avec toutes ces canicules, événements climatiques et autres incendies gigantesques. La possibilité d’un avenir proche  brûlant, très brûlant, est présente dans toutes les têtes.

Il y a une dizaine d’années, j’ai fait une retraite de méditation dans une pagode bouddhiste en Birmanie. En lisant l’enseignement du moine j’étais assez surpris de sa vision du monde. Pour lui la planète est en relation directe avec la somme des émotions que ses habitants génèrent. Ainsi diffèrent événement climatiques et géologiques sont le résultat de types d’émotions qui leur correspondent. Une extrême chaleur dans une région serait causée par un trop plein de jalousie ou d’avidité générée par ses habitants. Des éruptions volcaniques ou tremblements de terre par d’autre comportements des humains qui correspondraient à ces catastrophes. Ainsi la nature et l’intensité et la puissance du nombre d’individus qui génèrent des émotions sur la surface du globe engendrerai sur ce même globe des événements de telle ou telle nature.

J’étais interloqué par cette manière de penser le monde. J’avais d’ailleurs du temps pour me la figurer durant les longues journée de méditation. Même si mon esprit cartésien de petit européen avait du mal à avaler ce qu’il aurait plutôt tendance à appeler des sornettes, eh bien la force de la métaphore reste remarquable. Sans compter l’aplomb et la logique scientifique avec laquelle tout ça était énoncé.

La Birmanie est une usine à ciel ouvert d’expériences de déconditionnement mental de toutes sortes. Les Birmans appellent cela les enseignements du Bouddha. Il faut espérer qu’il existe d’autres pays similaires pour venir à bout de toutes les émotions humaines négatives si dangereuses…

Dans notre siécle, de plus en plus de karmas choisissent l’incarnation dans une vie humaine, plutôt que par exemple dans une vie de tortue. L’humain est à la mode chez les karmas ! Nous sommes désormais beaucoup plus nombreux sur cette terre que il y’a 50 ou 100 ans. Cela dans une mesure qu’il faut voir de près : les hommes préhistoriques ne durent jamais être plus nombreux sur la planète qu’un demi million, l’Athènes Antique ne dépassait pas 30 000 âmes (un sous préfecture de province actuelle), au moyen âge à peine plus d’un demi million et aujourd’hui plus de 7 milliards. Une vraie courbe exponentielle. On voit que pendant toute son existence l’humain fut une créature rare. Les derniers chiffres prouvent le succès spirituel de nombreux karma qui réussissent à s’élever, car l’expérience d’un vie d’humain n’est pas donnée à tous. Elle est le résultat d’un long cheminement Karmique, sans en être non plus le stade ultime. Dans cette logique Bouddhique que pourrions nous en déduire ? Que le phénomène de la vie dans son ensemble à travers toutes les dimensions est en train de progresser vers la lumière ? Si c’est le cas, perspective réjouissante, n’est ce pas ?

Pourtant nous avons de plus en plus l’impression que nous autres humains sommes trop nombreux sur notre morceau de cailloux… et d’océan. Que notre prochain est amené à nous faire de l’ombre. Que les nouveaux humains ne seront  plus les bienvenue. Aucun réjouissements mais plutôt de la défiance et de l’égoïsme. La question des énergies est un thème central. Beaucoup de groupes d’intérêt sont accrochés bec et ongles à des technologies du passé qui comme par hasard sont aussi impropres à satisfaire tous les besoins humains et nous confortent dans cet égoïsme ambiant. Mais peut-être est ce cela le challenge, venir à bout de notre égoïsme. Personnellement et en tant que groupes.

Cet état d’esprit imprègne les politiques écologiques qui tendent à oublier leur ADN de démocratie et à terme risque d’imposer des éco-dictatures.

Les impulsions du désir humain sont toujours maîtresse du déroulement de l’histoire… et peut-être aussi, selon mon moine Birman, du fracas des volcans et des ouragans qui animent la surfaces de notre terre.

Dans un future proche, la jeunesse de plus en plus nombreuse, sera actrice de la suite des événements. La fougue et l’énergie du jeune âge dans ses impulsions servira de carburant espérons plus pour inventer des solutions que pour attiser le feux qui consume le monde.

Voici ma vision de l’énergie créatrice mais également destructrice de la jeunesse, cliquez ici : https://www.raffu.art/oeuvres/p/jeunesse-ardente-2

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Raffu Raffu

Paysage Brésilien

« Satan, Satan ! Sors de ces lieux, tu n’est pas le bienvenu dans ces bureaux. laisse la lumière du tout puissant investir et briller sur la fonction de notre nouveau gouverneur ici présent. jésus est l’unique guide des fonctionnaires qui travaillent dans ces lieux à la bonne marche de notre état » Voici à peu près le compte rendu d’une vidéo partagé sur Facebook. la cérémonie d’investiture d’un nouveau responsable de gouvernement dans l’état du Ceara au Brésil, plus précisément l’exorcisme d’une fonction. Curieux, non ?

Lorsque je vivais au Brésil, en marchant dans la rue, je voyais ou entendais des séances exorcisme plusieurs fois par semaine. Souvent des exorcismes de lieux, dans des maisons ou des églises avant la messe et parfois des exorcisme de personnes qui faisaient la queue pour passer devant un pasteur qui leur mettait la main sur le crâne en scandant des sortes d’incantations. Jamais je n’aurais imaginé avec mes préjugés et les images du Brésil que je gardais dans ma tête d’européen que dans ce pays le combat contre le diable soit une affaire aussi importante.

Toute sorte de pratiques d’église un peu surannée ont lieu, comme le vente de balais bénis, pour chasser le diable de la cuisine - vendus à un prix équivalent à un mois de salaire pour un Brésilien, c’est dire l’importance du problème du diable. Sans parler de la dîme, 10% du salaire versé à l’Église.

En fait les églises évangéliques ont été une contre attaque au socialisme qui régnait depuis une vingtaine d’année sur le pays. Bataille gagnée. Aujourd’hui il me semble que la grande masse de la population aussi bien pauvre que riche se réclame d’obédience évangélique, avec une offre hyper diversifiée. Des dizaines et de dizaines de cultes différents. Tous accusant l’église voisine de prêcher contre la bonne parole. Des discours correspondant chaque fois au  publique visé, Favela, classe moyenne, classe supérieur. Et avec Bolsonaro ça a été le couronnement de l’aventure. J’étais surpris lorsqu’une amis qui était vendeuse dans la rue et qui était devenue propriétaire de sa maison grâce aux programmes sociaux, m’a dit qu’elle votait Bolsonaro car il voulait faire la volonté du Seigneur.

Dans les grandes lignes, sur les deux arguments qui se sont affrontés lors de la campagne électorale qui a mené Bolsonaro au pouvoir, les brésiliens ont été plus sensibles à l’argument de la peur morale qu’à celui de la peur économique. Chasser le diable du pays fut plus important que d’arriver à boucler les fin de mois.

Mais en réalité ce fut la spiritualité qui était prise en otage. Une qualité du peuple brésilien qui ne demandait qu’à être exploitée. Soumise à l’argent du conquistador, du Bandeirante en Brésilien, de celui qui un jour s’imposât comme maître du pays et des richesse. Celui qui se sent plus chez lui sur une plage de Miami que sur Copacabana. Celui qui haït son propre pays et qui aspire à le vendre au moins offrant, facilitateur d’un rabais qui lui offrira sa petite  fortune. Tiens, tout d’un coup j’ai l’impression de parler de la France sur ce dernier point !

En fin de compte, dans mes derniers mois au Brésil j’ai malheureusement vu ce que je n’avais pas encore vu depuis trois années passées dans ce pays. C’est une dernière et triste image d’Épinal que tout européen à en tête : celle des enfants des rues; errant, mendiant et parfois sniffant un petit sac de colle. Ils étaient de retour. Les effets de la perte économique ne tardent pas à transparaître dans le quotidien et les petits chenapans des rues livrés à eux mêmes déambulent, importunant les bonnes gens. Mais rappelez-vous ce slogan des Bolsominions (supporters de Bolsonaro)  « Bandido bom é bandido morto ! » « Un bon bandit est un bandit mort ! »… Oh, monde cruel.

Désormais un message d’espoir vient finalement d’arriver avec le retour aux affaires de Lula. Vu comme un dictateur socialiste, un voleur et comme le diable il y a peu. Un diable voleur qui espérons le, continuera à offrir à son peuple la clef et les avantages du monde moderne comme il l’a fait ces vingt dernières années.

Les messagers bienveillants sont toujours porteurs d’espoir. Clique ici : https://www.raffu.art/oeuvres/p/le-nouvel-herms

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Raffu Raffu

LA FLAMME

 Avez-vous une force intérieur ? Une énergie qui vous porte. Souvent on se rend compte seulement lorsque cette force s’est en allé et qu’on en ressent le manque. La fatigue du monde moderne dirat-on. Il est bon toutefois de la reconnaître lorsqu’elle se manifeste pour être capable de mieux la maîtriser, la focaliser ou l’économiser.

De quoi est faite la petite force intérieur ? Parfois quand on dit qu’on a pas le moral, on veut dire qu’on a perdu cette énergie. On peut y mettre aussi la force physique je pense qu’elle en est une expression. Il y a aussi le courage devant l’adversité, lorsqu’on garde une âme positive malgré tout les choses qui se délitent autour. Voilà je pense qu’on à fait le tour de la définition.

Généralement on ne s’intéresse pas pas à cette flamme lorsqu’elle flambe sans problème, et c’est au moment on elle faibli qu’on se pose des questions.

A travers l’histoire et jusqu’à aujourd’hui il y eu maintes représentations de cette petite énergie, souffle de vie de tout un chacun. Depuis les flammes au dessus de la tête des apôtres lors la Pentecôte dans les évangiles jusqu’à la boule de feu dans le dessin animé japonais Dragonball Z.

Flamme, boule de feu, lueur, lumière voici les diverses formes qui représentent notre petite force vitale. Toutefois si on n’y prend garde, ce phénomène aussi extraordinaire que banal peu dégénérer et foutre le feu à tout ce qui passe par là. Il s’agit de savoir rester en harmonie avec cette énergie dont nous sommes les gardiens. Qu’elle ne se tarisse ni n’explose dans tous les sens.

Je vous souhaite de cultiver le plus longtemps possible votre flamme personnelle et de pouvoir la partager avec votre entourage, cliquez ici : https://www.raffu.art/oeuvres/p/garder-la-flamme

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Raffu Raffu

« Vanity Case » La Malle aux Vanités

Devant la mort quel est la réponse? Si il arrive que notre regard plonge dans cette perspective, Il semble que le vide qui s’impose à ce moment soit comme une question impérative. Une question impossible à laisser de coté. On se retrouve comme l’enfant réprimandé par la voix puissante d’un adulte, il suspendra soudain son souffle.

Les regards que l’humanité a porté sur cette altercation avec l’au delà dans l’histoire sont intéressants. Depuis les Égyptiens avec leurs pyramides, véritables flèches pointant vers le ciel, les romains et les grecques qui glissaient l’obole sous la langue des morts pour payer le passage du styx, viking, celtes, mayas ou Aztèques (qui portaient un véritable culte à la mort), et depuis les hommes préhistoriques, tous disposaient armes et possessions aux cotés du défunt dans la tombe. Il est clair que la mort signifie le départ pour un voyage. Une continuation de ce qui à été commencé ici bas.

Sur les oeuvres d’art et de la pensée de jadis il est bon de jeter un œil. La posture des philosophes grecques par exemple, leur positions philosophiques étaient assurément campé à l’aune de ce que la perspective de la mort leur inspiraient. Qu’ils aient été stoïciens, épicuriens, Platoniciens ou autres, il est certain que leurs enseignements ne se sont construit qu’après avoir questionné l’idée de la mort à partir de laquelle tout détails est validé. En philosophie il est difficile de penser sans la mort. Elle est d’ailleurs le point de fuite où toute pensée se mesure, sans lequel celle-ci ne serait que divagations hors sol.

Dans la peinture à travers les âges, la représentation d’un crâne est appelé une vanité. Pour nous rappeler que toute chose est mortelle et vaine, qu’investir et donner de l’importance aux choses périssables n’est que pure perte.

Hamlet, Le grand classique du théâtre par excellence nous a donné l’image de cet homme pensif devant un crâne. « Être ou ne pas être ? Tel est la question » Une question universelle qui traverse cultures et temps.

La grandeur de cette question peut nous frapper en ce qu’aujourd’hui tout un chacun peut en faire l’expérience. Cela nous reli à tous les humains de notre planète ainsi qu’à tous les humains qui la peuplèrent en tout temps. Ce que cela réveil serait presque un sentiment d’appartenance, à quelque chose de supérieur, qui serait au delà de la personne.

Je pense à notre monde actuel et sa société de consommation. Le culte de la personnalité à travers les plaisirs et l’encensement des choses périssables. Une vanité incarnée en définitive. Une philosophie de société à l’opposée de la sagesse historique de l’humanité. Où cela peut-il nous mener ?

Dans le roman de Houellebecq « Les Particules Elémentaires » l’écrivain décrit un monde qui est le paroxysme de cette société de consommation ou les hommes qui subsistent dans le future ont trouvé l’immortalité et vivent dans un confort standardisé. Le revers est qu’ils ne se rencontrent jamais et vivent dans une solitude immuable. Cette perspective de solitude donne au roman toute sa force de malaise qui vire à l’angoisse lorsque au fur et à mesure des pages l’imagination se figure ce monde sans espoir. C’est à la lecture de ce livre que j’ai réellement compris l’impasse de cette société de consommation. Comme une caricature qui mets le doigt sur certains traits pour les révéler, effectivement la solitude, la séparation du tout, le manque de sens sont les résultats les plus nocifs de ce monde post-moderne.

C’est en cultivant d’autres valeurs que celles qui nous sont suggérées avec une grande habileté par un système en roue libre, véritable robot destructeur construit par nous, pour nous, que nous allons échapper à notre propre piège suicidaire. Bizarrement cette valeur à cultiver pourrait être la mort. Ou entendons nous bien : la contemplation de la mort. Car en elle réside l’antidote ultime du poison que nous consommons au quotidien.

Regardons ensemble la mort dans les yeux : https://www.raffu.art/oeuvres/p/to-be-or-not-to-be-1

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Raffu Raffu

Le Monde Te Regarde

« Le monde te regarde, il brûle et il te regarde »

Ça sonne comme une invective biblique, comme l’œil de Cain suivant Abel jusque dans la tombe, propre à éveiller un sentiment de culpabilité.

Il brûle effectivement car nous y mettons le feu, directement ou indirectement. Bien des facteurs effrayants nous font désirer un gouvernement mondial capable d’intervenir n’importe où dans le monde pour empêcher tel ou tel groupe dans tel ou tel pays d’agir de tel manière non recommandée. On en serait presque à souhaiter une dictature à même d’imposer des mesures stricts, et les punitions qui en découlent, question de survie. On se dit que s’il en va de notre disparition, mieux vaut faire une croix sur nos valeurs.

J’ai dit « nous » y mettons le feu. Mais en fait, juste un petit groupe d’humains est aux manettes pour organiser cette situation, et pour en faire une description à la manière de La Boetie : nous les laissons faire.

On pourrait pousser plus loin, mais juste à titre d’hypothèse bien sûr, en imaginant que tout cela retourne d’une manipulation. Le désastre écologique restant bien sûr douloureusement réel mais la force de la pensée unique nous projetant sur la voie d’une solution pressentie comme étant la seule solution… et pourquoi donc ? Serait-ce les mêmes gourmands actuellement en train de manger le monde qui dans un élan de grand soir voudraient, en s’assurant les dernières miettes, échapper de surcroît à la punition. Cela expliquerai qu’il soit question d’un fameux gouvernement mondial, qui irait taper sur quelques uns pour faire diversion des vraies coupables. Bien vu non ?

Cela dit depuis quelques années maintenant en France, une nouvelle parade dialectique est apparue pour écarter d’office ces hypothèses aussi clairvoyantes qu’irrévérencieuses. C’est la désormais fameuse harangue de conspirationniste ou complotiste, qui nous vient des états Unis. On a vu naître ces nouvelles appellations sur les plateaux de télévisions, propriété des même mangeurs de monde. prononcé par des journalistes dont soudain l’expertise était devenue plus crédible que celles  des grands savants et prix Nobel de ce monde. A croire qu’une épidémie de sénilité précoce s’était abattue et touchait uniquement les sommités mondiales de la science. Coup du sort ou coup de génie qui propulsait les journalistes, anges déchu de l’info, comme les seules experts crédibles. Le concept de la République de Platon, décrivant un gouvernement éclairé par les lumières des connaissances de ses savants avait ainsi été transformé en : un gouvernement guidé par le phare de sa propre ignorance.

Entre fake News d’en haut et fake News venant d’en bas, il reste à trouver son chemin et ce n’est pas simple. Cette crise de la crédibilité créée par les manipulations des gouvernants afin d’imposer  leurs filouteries ploutocratiques leur revient dans la poire comme un boomerang. Après avoir sapé la crédibilité des nombreux secteurs pour faciliter quelques profits à courtes vues, c’est la crédibilité même des gouvernements qui disparaît. Le rôle de la police, la fonction de préfet, les armées, la science et la médecine, jusqu’aux tabous de l’esclavage (Lybie) et de l’euthanasie, toutes les aspects de la société ont été touché par ce spectre du doute. Désormais chacun y va de son hypothèse… et c’est devenu un vrai labyrinthe !

Pendant que tout ce petit monde se dispute, que les filous tentent de faire diversion, et les épris de justice s’enfoncent dans le ridicule de leur nouvelle appellation, le « conspirationnisme » (terme qui n’est pas encore dans le dictionnaire)…  le Monde lui, continu à brûler.

Voici le regard du monde à travers les flammes, clique ici : https://www.raffu.art/oeuvres/p/regard-amazonien-1

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Raffu Raffu

Les Anges de la Favela

Le petit texte qui suit est une présentation pour le livre « l’Ange de la Favela » que je publierai, si tout se déroule bien, en Septembre prochain :

Avant d’arriver au Brésil, je peignais et collais dans les rues en France et à Berlin des angelots lourdement armés, Chérubins arborant Kalashnikov, revolver ou lance-flamme avec un grand sourire. Ces petits personnages  me paraissaient représenter parfaitement l’esprit du monde moderne.

L’ange de la Favela est né lors du Festival Meeting of Favela 2017. Fidèle aux personnages que j’avais déjà peint en France et à Berlin, je m’apprêtais à peindre un ange aux traits afro et armé d’une Kalashnikov… en plein milieu d’une favela.

Toutefois j’avais une certaine réticence. Je pressentais bien que ce genre de second degré n’était pas de mise ici, sans parler du problème de la sustentation des armes et l’ identification des jeunes à l’image de puissance que celles-ci procurent. Il fallait absolument que je fasse évoluer ce personnage, et vite, car le lendemain le mur que je devais peindre m’attendait.

J’ai  donc pensé, qui est donc vraiment ce petit ange? Qu’est-ce qu’il veut me dire à l’oreille que je ne veux pas écouter? Car je suis de nature têtu et j’exige la discipline dans toute cette petite armée de personnages qui surgissent de mon imagination. Mais cette fois-ci, le besoin de remise en question se faisait pressant.

Alors en bas à gauche, juste sous la poche de ma chemise où je garde mon crayon j’entendis remuer, une petite voix chuchota, d’un air plaintif  et intense comme un enfant qui demande quelque chose d’important à un adulte, et en tendant l’oreille j’ai pu entendre les mots suivants :

« Je veux être un super héros, Je veux être un super héros ! »

- Soit mon petit, je te donnerais une boule de feu comme dans ces mangas Japonais!

Et voilà, j’étais soulagé, mon problème d’arme à feu était résolu.

Le lendemain je peignais le premier Ange de la Favela, dans la Vila Operaria de Duque de Caxias à Rio, manipulant sa boule de feu d’un air conquérant…

Et puis l’ange évolua, il grandit, il revêtit la camisa 10 , joua au foot, fit voler un cerf volant, acquit de nouveaux superpouvoirs, devint adolescent. Mais il garda toujours le regard haut, car quand on vit dans la favela il faut toujours garder le regard rivé au ciel, cultiver la lumière et ne jamais la perdre…

Voici un de ces anges de la Favela avec ces ailles bigarrées,

clique ici : https://www.raffu.art/oeuvres/p/anjo-colorido

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Raffu Raffu

Robot, oh mon Robot ! Dis moi qui je suis ?

Dieu créa l’homme à son image, puis, l’homme créa la machine à son image.

Il y a peu, un employé de chez Google a déclaré, qu’un robot aurait fait la preuve de sa propre conscience. Le programme de chat en question, un chabot, aurait dit au technicien qu’il avait peur d’être éteint, qu’il était angoissé à l’idée de ne plus pouvoir exercer ce pour quoi il avait été créé. Ainsi nous savons que notre création se rapproche de plus en plus de notre image. Cette idée peut être troublante et on se demande jusqu’où cela ira, qu’est ce qui nous différenciera à terme des machines auxquelles on donne la vie.

« Vous avez le pouvoir de faire des décisions correctes à partir de données incomplètes » Voilà ce que dit une conscience non humaine à un humain dans un tome de la série « Fondation » de Isaac Asimov. Cet auteur s’interroge entre autre sur la spécificité de l’humain par rapport à la machine. Je pense que cette définition est assez vraie mais jusqu’à quand sera-t-elle valide ? Les machines évoluent sans cesse.

Dans une video de idriss Aberkane celui-ci disait qu’il était beaucoup plus dangereux pour l’humanité que les robots accèdent à une spiritualité que le fait qu’ils surpassent les hommes par l’ampleur de leur faculté de travail.

Il y’a désormais une IA capable de créer des images d’une manière impressionnante. Elle s’appelle #Midjourney, je ne l’ai pas encore essayé mais des quantités impressionnantes d’images de très bonne qualité ont déjà été créées par elle. On se demande si le métier d’artiste peintre ne sera pas rendu obsolète dans quelques années. Cela je ne pense pas car la catégories même de « fait par l’humain » sera créer et existera de son propre fait. En plus je pense que ce sera également un argument de valeur ajoutée, tout comme l’est aujourd’hui l’annonce d’un « fait main » pour un produit. Je pense même qu’il y aura de nouvelles entreprises et technologies afin d’expertiser et certifier l’authenticité de la main de l’humain.

Nous nous  définirons donc de plus en plus, j’ai l’impression, par comparaison aux machines, par ce qui est impossible à faire par elles. Peut-être serait-ce la condition d’un retour à la spiritualité et d’une désuétude du matérialisme ?

De plus en plus d’aspects de l’actualité projettent des inquiétudes et des espoirs sur l’avenir. Nous sommes au moment où les grands déchirements de l’avenir en sont tout juste à des sujets de conversations qui inspirent la fantaisie ou le cocasse. Mais ne nous y trompons pas, la chose est sérieuse. La science-fiction est déjà devenue science réelle. L’humain augmenté tant venté par les transhumanistes à déjà fait ses premiers pas. Même si il n’est qu’un caprice d’enfant gâté de milliardaire retardé coupé de toute réalité, un projet voué à la catastrophe humanitaire, il n’en est pas moins que les volontés qui le portent dirigent le monde.

Avec les I.A. de toutes sortes, avec le transhumanisme qui tend à vouloir banaliser un eugénisme dont on a du mal à voir qui serait aux manettes nous sommes réellement confrontés à une crise existentiel technologique. Toutes ces nouvelles configurations ne manqueront pas de nous impacter dans notre vie réelle.

L’image classique de la crise existentielle est un homme qui contemple sa finitude sous la forme d’un crâne. N’en déplaise aux milliardaires retardés et leur idéologie aux odeurs de cadavres, augmenté ou pas, un humain passera toujours par des crises existentielles.

clique ici : https://www.raffu.art/oeuvres/p/to-be-or-not-to-be-1.

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Raffu Raffu

Destin Gargantuesque

Gargantua est un personnage d’un livre créé par Rabelais, ce fut le premier roman de la langue Française. L’ouvrage exhorte les valeurs humanistes à travers des aventures humoristiques. Gargantua est un géant énorme dont l’appétit est démesuré. Peut-être faut-il voir une métaphore de l’appétit de connaissance qui était bridée par l’oppression de l’Eglise à l’époque. Dans le super pouvoir gastrique de Gargantua on peut aussi voir l’appétit de découverte du monde. C’est justement à cette période que l’on découvre et colonise le monde, et en particulier les Amériques.

Finalement ce n’est pas l’humanisme qui fut exporté aux Nouveau Monde mais bien plutôt l’inhumanité aux vues de toutes les guerres portées et des génocides perpétrés. Depuis ce temps les oppressions et clivages ont perduré adaptant leurs formes à chaque périodes. L’appétit du Conquistador à fait place à l’avidité des multinationales. À la guerre de l’homme contre l’homme vient s’ajouter désormais la guerre de l’homme contre la nature. D’ailleurs celle-ci a toujours eu lieu et c’est seulement récemment que l’on en prend conscience car les effets nous incommodent. Les forêts s’amenuisent créant des catastrophes climatiques de plus en plus énormes. Des incendies aux dimensions titanesques consument la terre nous faisant penser que l’enfer pourrait bien s’avérer être ici bas.

Il y a quelques années, lorsque j’étais en Colombie, on parlait beaucoup d’accord de paix entre le gouvernement et les guérillas. Il s’agissait de mettre fin à une guerre civile qui grève le pays depuis les années cinquante. Un genre de guerre que l’on appelle aujourd’hui guerre par proxy, un conflit de la guerre froide menée par les Etats-Unis contre le risque de perdre leurs atouts économiques. Mais ironiquement à tout malheur quelque chose est bon, habitées par des bandes de guérilleros bien armés, les forêts des départements de l’Amazonie Colombienne étaient jusqu’ici restées intactes, épargnées par les exactions industrielles des hommes. Toutefois, avec les dernières négociations de paix à Cuba entre les FARC et l’état Colombien qui laissent espérer une ouverture possible de ces territoires, des dents d’aciers risquent de bientôt se refermer sans pitié sur l’un des derniers paradis naturels du continent Sud Américain.

Les hommes pourront ainsi, comme à leur habitude, continuer de dévorer le monde dans toute sa diversité…

Découvre le regard du monde devant le spectacle funeste de la destruction de la nature, clique ici  : https://www.raffu.art/oeuvres/p/regard-amazonien-1

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Raffu Raffu

Le Nouvel Hermès

Il y avait une bonne parole à prêcher apparemment, des instructions utiles, des informations de la plus haute importance. Il se trouve que personne ne s’en souci plus. Les anges, les messagers  chargés de la communication se sont retrouvés au chômage. Ces légions d’intermédiaires frustrés attendent désorientés, ces messagers ont oublié le message, ils restent muets car personnes ne veut les entendre et ça dure depuis si longtemps que la situation parait normal à tout le monde.

En effet on peut très bien continuer à vivre sans directives spirituels, tant qu’on dort, mange et vaque à nos occupations. D’ailleurs comme tout bestiaux d’élevage, tant que la substance pour laquelle la bête est exploitée est produite, une pâte ou une queue sectionnée n’est pas un problème. Un déséquilibre vital et douloureux peut être aussi réglé à force de drogues et produits chimiques. C’est le même processus avec les êtres humains, les programmes télé ne parlent qu’aux tripes et les antidépresseurs nous aiderons à oublier que tout ceci n’a aucun sens.

Au début même de l’air Capitaliste, il y’avait une lutte avec l’église qui imposait des jours fériés sources de pertes de bénéfices pour les industriels de l’époque… Et dans le siècle entre Waterloo et la grande guerre, marqué par la peur de la monté du Socialisme, le choix des politiques de diversions anticléricales menées par la gauche des affaires « Sacrifions la religion pour sauver les banques! ». Puis nous voici dans notre monde contemporain hyper matérialiste, vidangé de toute spiritualité, devant nos programme télé a attendre de voir qui va gagner le million. Même un athée des plus coriace de l’époque de Bakounine avec son bâton de dynamite allumé entre les dents blêmirai à la vue d’un tel future et se liguerai avec le premier évêque pour terrasser le grand bourgeois à la tête des industries du patelin.

Quand aux messagers ils sont toujours là, à se tourner les pouces. Ils ont même oublié qu’ils était des messagers et beaucoup se sont recycler dans d’autres activités. Entre le matériel et le spirituel le monde à choisi. Mais ce n’est pas le matérialisme des philosophes malheureusement, c’est celui des marchands… car on a souvent le réflexe de parler des deux grandes forces qui régissent le monde comme la gauche et la droite, le libéralisme et le conservatisme, autoritarisme et démocratie et on oublie toujours la troisième force qui surf d’un côté ou de l’autre selon ce qui l’arrange. Et cette troisième force, ces acteurs de l’ombre ce sont les marchands. C’est elle qui régie le monde aujourd’hui. La société de consommation est le système par laquelle cette force s’exprime. Les annonceurs en sont les nouveaux anges messagers, et leur messages est clair : Cette semaine, promotion sur les packs de Thon à l’huile.

Clique ici, pour découvrir l’un de mes personnages qui illustre ces messagers au chômage que je dépeint dans ce texte :

https://www.raffu.art/oeuvres/p/381ydc7yn453pp4zr5ymc7lvnm1bw8

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Raffu Raffu

LE HÉRO VIDE… OU PRESQUE

Qu’est-ce qui fait un héros ? Pourquoi le super héros, au travers des grandes productions hollywoodiennes, est-il si prisé de nos jours ?

Je pense qu’il nous aide dans notre situation de perte de valeur et d’individualisme. Un super héros est ce qu’il est car il y a des gens qui l’admire, car il fait des choses positive pour autrui.

En partant de cette idée, le désir d’être un héros pour l’homme et la femme du quotidien correspond je crois, au besoin de faire parti du groupe en étant reconnu comme utile. Quête de sens et de reconnaissance.

Dans la romance du super héros américain il y a les attributs : Des ailes, une cape, un costume, des couleurs, un accoutrement ridicule et hop, c’est parti les clowns sauvent le monde. Mais pour nous les super héros du quotidien rien ne nous distingue de la masse. Le mérite est un plat qui se mange tout seul devant la télé.

Je me rappelle d’un ami de la famille à la retraite qui était connu pour son énergie et son amour du travail. Du matin au soir il n’arrêtait pas, construisait des murs de pierre, organisait des évènements, avait des responsabilités dans nombres d’associations. Un emploi du temps très serré. En bref un véritable super héros pour qui tient le travail comme sa valeur phare…

Et un beau jour sans prévenir, il tomba dans une dépression sévère. J’ai souvent pensé à cette anecdote si inattendue. Qu’était-il donc arrivé à cet homme ? En fin de compte je crois qu’il essayait se remplir un vide par des choses dans lesquelles il ne se retrouvait pays vraiment. Il manquait simplement du sens à tout ça…

Solitude, changement de paradigme dans la société, c’est dur pour les personnes d’un certain âge qui ont grandi dans un monde aux valeurs stables et arrivent à devoir se remettre en question au moment de leur grand âge. lorsque c’est le moins propices pour un esprit non habitué à la remise en question et ayant besoin de la stabilité intrinsèque à la vieillesse.

Pour les jeunes, la situation n’est pas simple non plus. On navigue à vue dans un monde incertain. Plus ou moins protégé dans les pays développés comme Europe mais livré à la prédation et à la corruption dans certains pays moins chanceux. Je pense aux jeunes des Favelas du Brésil, pouvant être pris comme soldats dans la guerre des gangs créée par le désinvestissement et l’abandon de ces zones par les gouvernements.

Nous avons besoin d’exemple lumineux car cette quête de sens dans un monde qui est une salade de contresens est une aventure digne de celle des grands explorateurs.

À travers ma collection « Ange et super pouvoir » j’illustre quelques réflexions exposées ci- dessus:

https://www.raffu.art/oeuvres/anges-et-super-pouvoirs

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Raffu Raffu

Qui est le Sauvage ?

Je viens de passer un séjour très agréable en République Dominicaine. Plage de sable blanc, les cocotiers et toute la panoplie du touriste moderne.

A Santo Domingo, sur la place central de la zone coloniale c’est la statue de Christophe Colon qui a attiré mon attention. Une statue de bronze. De bronze pour immortaliser l’immortel. Cet Italien mandaté par l’Espagne. Un homme des lumières, un esprit ouvert. Il est aujourd’hui le symbole du plus grand des génocides, un homme funeste pour la plupart des Latino américains. Entre sa vision de découverte et aujourd’hui, d’autres hommes aux vues plus courtes sont rentrés en action. Ainsi les guerres et les pillages du continent se sont multipliés…

Au pied même du piédestal de la statue du grand homme Colon, une autre statue en bronze également, comme une partie hors champs de l’hommage de métal : c’est une Amérindienne avec sa plume de bronze dans ses cheveux. Un hors champs très original pour une oeuvre classique de la sorte. La jeune fille est représenté marquant d’un pinceau le nom de Colon sur la plaque du piédestal.

Il y aurait beaucoup de chose à dire dans ces temps où l’on brûle les statues pour leurs charges symboliques d’oppression. Je pense aux statues de Cabral ou de Borba Gato au Brésil. Mais mieux vaut ne pas rentrer dans ce débat d’actualité brulant. Il est toutefois important d’essayer de se figurer le poids de l’Histoire en tout lieu.

Je me suis alors penché sur l’histoire de cette île, qui est en fait double car elle contient deux pays de langue et de culture différente. Haïti et la République Dominicaine. L’Histoire commence très mal du moins depuis l’arrivée des Espagnols: Génocides, esclavage, guerres, massacres, dictatures…

Assez pour regarder les cocotiers sous une autre lumière. L’eau turquoise à soudain des reflets plus sombres. J’avais lu un livre il y quelques années dont j’ai oublié le nom. Ce livre est un classique pourtant, les connaisseurs de la période sauront tout de suite de quel livre il s’agit, il fait parti des premiers écrits d’explorateurs ou du moins c’est le récit d’un mercenaire allemand. Il servait pour les espagnols au Brésil. Il est fait prisonnier par les Amérindiens qui pratiquent le cannibalisme. Par chance il échappe a la casserole et partage la vie des cannibales pendant plusieurs années. Ces témoignages sont impressionnant et très précieux pour les ethnologues et historiens. Il en ressort que la situation de ces peuples est une guerre de vendetta perpétuel, où les prisonniers sont mangés par vengeance. Parfois même, selon les tribus, mangé vivant.

Je repense à la vision des peuples premiers qu’avaient les philosophes des lumières comme Rousseau avec son « bon sauvage ». Cette vision est dépeinte dans le film 1492 « La Conquête du Paradis » qui conte l’aventure de Christophe Colon joué par Gérard Depardieu. Celui-ci est émerveillé par les gens qu’il découvre. Il les voit vraiment comme des habitants du paradis innocents de tous les pêchers de la civilisation. Mais après la lecture de ce livre sur les conditions de vie impitoyables des premiers peuples l’Amérique, mon impression à changé du tout au tout, en effet les fantasmes de paradis sur terre sont vraiment naïfs de la part des civilisés. Finalement les habitants du nouveau monde ne sont pas si différents des conquistadors Européens. Ces derniers ont juste une conception différente de la guerre qui considère aussi l’ennemi comme une entité à éliminer totalement et non pas uniquement comme objet de rapine et de butin. D’ailleurs, lors de la Controverse de Valladolid au XVI éme siècle, grâce à Bartolome de las Casas, l’Eglise avait reconnu que les indiens étaient des créatures humaines dignes des mêmes droits et considération que les colonisateurs… drôle d’époque où l’ethnocentrisme et le racisme étaient bien plus qu’aujourd’hui intégrés par défaut dans le système.

Hé oui! humain et bien humain, dans la bonté comme dans la cruauté. Voilà au moins un point commun à tous les peuples, qu’ils soient mangés ou mangeurs, conquis ou conquérants, vainqueurs ou vaincus…

Mon inspiration me mène souvent du cotés de ces diverses pensées de voyages.

Voici en cliquant ici un personnage hybrides arborant les atours de plusieurs peuples antagonistes évoquant mes propos :

https://www.raffu.art/oeuvres/p/napolon-damazonie

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Raffu Raffu

Balade au Musée des Morts

J’aimerai vous conter ici les pensées qui me sont venues lors de ma visite au musée anthropologique de Mexico. Quelles histoires se cachent derrière ces pierres ? Quelque chose de sanglant et funéraire en tout cas. La mort est omniprésente. Une stèle en pierre servant à placer la victime pour lui arracher le cœur. Lors des sacrifices humains. Absolument abominable vu d’ici. Mais toutefois apparement les victimes étaient  contentes et même fiers d’être sacrifier aux dieux. Sentiment Peut être similaire à celui dépeint dans la série Viking, ou un des guerrier les plus brave de la troupe se retrouve tout heureux d’être sacrifié à Odin ou Thor, à vérifier.

Ça donne à réfléchir sur notre ethnocentrisme qui nous pousserai à voir ces sacrifices comme la plus abominable des expériences. Les être humains de chaque culture à travers les époques possèdent leurs propres sensibilités et croyances. Nous également si l’on y pense, on pourrait être les barbares de l’humanité qui vivra dans un siècle.

Dans ce musée contrairement aux vielles pierres d’Europe qui me parlent de choses comme la religion, la volonté de puissance, les guerres anciennes qui sont de loin les ancêtres des guerres plus récentes menées pour des causes similaires. Ces pierres d’un autre continent me parlent de choses qui me semblent très obscures, en effet je connais peu cette mythologie précolombienne. Elle est fournie en personnages et en dieux de tout poils et plumes.

Les civilisations sont des phénomènes urbains nous disent les Historiens et Archéologues. Ainsi les civilisations pré-hispaniques eurent lieu dans des villes. Les habitants des forêt et des montagnes, les villageois semblaient mener une vie bien différente parfois très lointaines ou bien périphérique et plus ou moins influencés par des villes.

Je me rappelle d’un livre qui m’avait marqué sur les tribus Amazonienne,La société contre l’état de Pierre Clastres ou l’auteur qui a vécu parmi les indiens nous raconte que la puissance des chefs des tribu est automatiquement limité par les décisions du conseil de anciens et des villageois. Être chef de village résulte finalement plus d’une corvée que d’une place de choix. La volonté de puissance se retrouve ainsi muselée par un méli-mélo de règles qui assurent une plus grande liberté des individus. Les peuples de la forêt offrent alors un contrepoint aux civilisations des villes où les chefs politiques et religieux ont tout le loisir d’exercer leur volonté de pouvoir.

Les peuples des  villes faisaient payer un lourd tribut aux peuples de la forêt et des campagnes

le film Apocalypto de Mel Gibson, quoiqu’un peu caricatural montre bien cette situation où les villageois de la forêt, au quotidien sylvestre, sont mangés par la grosse machine qu’est la cité Aztèque. Les guerres que se menaient ces peuples en ces âges reculés sont obscures et qui sait quels étaient exactement leur motifs. Un recours rapide à la simple intuition laisserai penser à la volonté de pouvoir.

En effet la puissance et le pouvoir voici ce qu’expriment toutes les pierres impressionnantes de ce musée de Mexico.

En fin de compte on retrouve à travers les peuples de cultures aux antipodes les mêmes forces  sous-jacentes qui mènent leurs actions. Le désir de conquête et de puissance est toujours au rendez-vous.

Découvre le Napoleon d’Amazonie, un personnage hybride qui exprime à la fois le désir de liberté et la volonté de puissance :

https://www.raffu.art/oeuvres/p/napolon-damazonie

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Raffu Raffu

Le Regard du Monde

Le monde te regarde. Tu pensais être le seul à regarder, à contempler cette chose froide, pleine de vie mais toutefois sans aucune réaction à ton égard. Comme un bestiau énorme elle passe à côté de toi sans même te remarquer. Elle te laisse ainsi derrière son sillage tel un morceau de paysage, sans existence propre. Tu pensais être seul mais te voilà maintenant plusieurs. 

Comment est-ce arrivé ? Il a fallu une longue période de pratique, d’observation assidue. De volonté  qui se casse les dents sur des problèmes insolubles… et puis un jour l’équation se résout d’elle même. Ça te fait l’effet d’un tremblement de terre. Tu viens de te rendre compte que le monde que tu observais fait en réalité partie de toi même. Il est nullement le monde extérieur comme il est coutume de le nommer. C’est en fait comme un morceau de ton corps que tu examines, la paume de ta main, les plis de sa peau. Comment est-ce possible ? Tout ce temps sans te rendre compte. Tu avais fini par brûler une énergie folle car tout simplement tu ne trouvait aucun d’intérêt à cette tâche ingrate. Une tâche si simple mais ainsi coupée de toute raison logique perdait tout son intérêt. Avec la compréhension et l’intérêt vint alors l’affect et la passion du monde. Désormais tu sais que ce qui te fais face, c’est une partie de toi même et cette partie tu y tiens comme à la prunelle de tes yeux. 

Le peintre pars donc à travers le monde pour peindre ce qu’il voit. Il a déjà en lui la connaissance que ce qu’il peint, c’est lui même. Cela en fait au moins un peintre averti. Une nature morte, une scène d’océan déchaîné, un crâne de vanité, il se peint lui même. Un corps de femme, des formes abstraites c’est encore lui. 

Un jour il arrive sur les berges d’un océan qui s’étendent au bord d’un désert brûlant. Le peintre s’apprête alors à peindre un rocher devant la maison d’un pauvre pêcheur. Alors qu’il ébauche les premiers jets au charbon sur le rocher, le pêcheur sort de son logis et lui demande ce qu’il va faire. 

« Je vais peindre des yeux qui regarde la mer. »

« Je préfère autant pas. » répond le pêcheur. Puis il poursuit comme suit :

Pourquoi ne prends tu pas l’argent que tu vas dépenser dans les couleurs et ne vas-tu pas acheter du pain pour le donner aux pauvres qui n’ont rien à manger. 

En plus ici, on aime guerre voir sur nos murs des choses sans vie qui nous regardent sans rien dire. Pour nous c’est inquiétant et même choquant. Le tout puissant ne nous a pas mis sur la terre pour que nous créions des idoles à son images. Il y a d’autres choses à faire dans ce monde. 

Dans notre pays, Nos dirigeants, eux, ont dépensé beaucoup d’argent pour faire réaliser de tel peintures sur des murs immenses. Ainsi beaucoup d’argent pour que des idoles que nous n’aimons pas nous épient tout le temps, alors que regarde, dans notre désert brûlant, beaucoup de gens meurent encore de faim. Le Tout Puissant te regarde, si tu passes le temps qu’il t’as donné ici bas pour faire des choses inutiles, il le saura. 

Le peintre resta longtemps assis à regarder les vagues, le morceau de charbon dans ces mains immobiles… il ne peint jamais ce rocher qui surplombait l’océan.

Aujourd’hui encore il n’a pas digérer le message profond du pêcheur. Le peintre sent bien qu’une vérité retorde se cache dans les interstices de cette rencontre au bord de l’océan. Quelque lumière qui se cache encore dans la brumes et les embruns des vagues échappe irrémédiablement à son entendement. 

La raison pour laquelle tout son être refuse d’embrasser cette réalité est qu’il n’a pas encore fini avec son travail de peintre, et d’ailleurs ce n’est pas le genre de travail que l’ont fini un jour. Tout son être tremble à l’idée que cette vérité lui révèle l’inutilité de sa peinture. Et que du jour au lendemain il se retrouve devant le monde et ces journées interminables, sans rien d’autre que ses yeux pour regarder. Comme le pêcheur. 

Continuer à regarder le monde, le peintre a continué sur cette voie car finalement il ne sait rien faire d’autre. Tout comme le pêcheur finalement qui lui aussi, connaît au moins la pêche. 

Beaucoup de non-sens et de confusion : voilà ce qu’on gagne à remettre en question les choses qui nous sont propres et naturelles. 

Clique ici pour découvrir les regards que le monde porte sur lui même  

👉 https://www.raffu.art/oeuvres/les-yeux-du-monde

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