L’Utile Métier de Pourfendeur
Pourquoi est-ce que les enfants adorent les héros ?
Lorsque j’étais petit il y avait une série à la télé tous les mercredi qui montrait une bande de jeunes japonais un peu mièvres qui tout d’un coup se mettaient en branle quand un gros monstre la ramenait et ils apparaissaient habillés avec des casques et des collants ridicules de toutes les couleurs… et on aimait ça. Le truc c’est que chaque couleur : vert, jaune rouge etc … représentait une force spéciale et lorsqu’ils se réunissaient en mélangeant toutes leurs couleurs ils multipliaient leurs forces et arrivaient à vaincre le monstre. Tous ensemble ! Bien vue, c’était encore l’époque où l’on croyait au pouvoir de la communauté. Il me semble qu’aujourd’hui on gratifierai plus des héros solitaires qui vaincraient par leur seule force. Quoique l’on voit quand même des équipes qui unissent leurs forces avec les Avengers et autres bandes de joyeux lurons aux pouvoirs explosifs.
En fin de compte étant enfants nous adorions tous ces héros car ils étaient une bande de copains marrants et nous pouvions imaginer faire partie de la bande. Mais aussi ils savaient gérer les problèmes et les dangers et cela avait son importance. En plus de ne pas se sentir seuls avec eux on était sûr d’être à l’abri des menaces qui pesaient sur nos petites vies fragiles d’enfants. Car enfant, même pour ceux qui avait la chance de ne pas vivre de difficultés, il persistait toujours des peurs irréductibles sûrement liées à notre nature profonde de mammifères ainsi qu’à notre culture d’humains civilisés. Même en ayant vérifié plusieurs fois, il y avait toujours la possibilité d’un monstre hideux aux dents acérées caché sous notre lit.
C’est ainsi qu’il est rassurant pour un enfant de s’identifier à un héros tout puissant. Quelqu’un dont on est absolument sûr qu’il ne faillira pas à sa tâche de protecteur. C’est un peu le rôle d’un ange gardien qui est requis ici. Un personnage de lumière qui viendrai pourfendre cette obscurité remplie de monstres menaçants.
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Le Sport qui donne des Ailes
Un sport qui parle à tout le monde. Un sport universel. Un sport qui fait tous les jeunes regarder dans la même direction. Le football.
Avec le football le ballon parle à chacun. Au delà du ballon c’est l’expérience. Ce que tu fais toi dans ta rue avec tes amis, un super héros de la couleur que tu aimes le fait avec son équipe mais lui, il est célèbre, riche et tout le monde l’aime. Alors tu te dis: moi aussi, moi aussi ! N’est-ce pas ?
Seulement voilà, tu n’as pas tout compris, le système n’est pas aussi simple. Ou du moins il est tant évident qu’on aurait presque de la réticence à se dire qu’il est exactement comme cela. L’incroyable se camoufle en occupant le devant de la scène. Stratégie élémentaire quoique tordue, tout en feinte, tel le dribble d’un talentueux Pelé ou autre Zidane.
Alors tu te dis que tu pourrais être choisi. Toi le meilleur parmi les meilleurs. Et puis à la fin y a toujours un autre meilleur, un qui a plus de chance. Toujours un parmi une multitude, et la multitude reste là, penaude comme le quidam qui regarde son billet de loterie après le tirage avec des numéros inutiles et bon pour la corbeille.
Tu veux savoir ce que pense le système. Le système, lui, sait ce que tu penses. Il sais même ce que tu ressens. Il est fait pour accompagner tes choix jusqu’à ton plumage complet. Et puis tu seras content de lui acheter les plumes qu’il vient de t’arracher. C’est le prix du rêve, tu te réveilles tout nu… et comme tout nu t »as froid mieux vaut continuer à rêver encore et encore.
Le système veut que tu espères, Comme ça tu ne réfléchis pas. Il veut que tu utilises ton énergie de manière vaine, ainsi tu ne l’utilises pas contre lui. Et voilà, ça y est tu commences à comprendre. Alors que tu pourrais dire qu’il en faut pour tout le monde tu continue à dire que seuls les meilleurs en auront, et le système est content.
Tu rêves et espères, l’énergie de la jeunesse t’y pousse. Tu n’imagines même pas trébucher, tes ailes te porteront. L’énergie du groupe et la fraternité même te renforce dans ton ascension. Voici donc le sport, celui là qui te porte et par lequel tu vis les plus fortes émotions de ta vie. Celui grâce auquel tu es grand. Mais souviens toi du billet de loterie après le tirage, il fini comme un vulgaire papier froissé dans la corbeille. Et c’est la même fin qui t’attend après les grandes émotions, une fois le rêve terminé.
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Pensées de Crânes
Être ou ne pas être ? N’était-ce pas une phrase connue d’un écrivain d’outre manche ? Il me semble même que cet écrivain eu un talent comparable sinon qui surpassa celui de notre idole nationale : Molière. L’image d’Épinale qui accompagne cette tirade existentielle est frappante, un homme, l’air pensif examinant un crâne. Voilà une bien profonde contemplation que celle qui nous confronte à la mort.
Au fil des âges, les hommes n’ont cessé d’être attiré par l’image de la mort. Les chrétiens contemplent une homme mourant cloué sur une croix. Le Bouddha exhortait ces élèves à contempler les cadavres en décomposition dans les fosses communes. Dans le monde de jadis nos ancêtres pouvaient voir beaucoup plus de cadavres au quotidien que nous n’en voyons aujourd’hui. Y aurait-il une certaine sagesse perdue. Une connaissance intrinsèque qu’avaient nos ancêtres et que nous avons perdu depuis en nous coupant de la présence des morts autour de nous ?
Les thèmes de la vanité dans la peinture classique mettent en scène des crânes. De nos jours les représentations de crânes sont en générales jugées comme étant de mauvais goût voir même un peu kitch. Il y’a quelques années ils ont été repris comme motifs textiles dans la mode prêt à porter et se sont répandus sur toutes la planète. La représentation de crânes de la culture mexicaine a elle aussi fait le tour du globe à la faveur des appropriations culturels du capitalisme moderne. Il y eu aussi les personnages de films comme les zombies et les armées des morts de toutes sortes. Ainsi désormais les têtes de mort ont de multiples significations et leur sens profond directement lié a la contemplation de la mort c’est quelque peu dilué.
Malgré tous les atours dont est décoré l’image du crâne le message reste clair, à la vue d’un reste d’être vivant qui n’est plus, l’être bien vivant comprend tout de suite « attention ici la mort ! ». Ici la fin, ici ce qui te surpasse.
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LA FIN D’UN MONDE
« Obéissons, mes amis, et aveuglement à tout ce qui nous est imposé ! » Je vous le dis sans hésitation c’est la meilleure option qui puisse exister. En écho à mon dernier article de la semaine passé intitulé « Conspiration d’un jour » la réponse à la question que je posais est devenu claire alors que je digérais toutes les lourdeurs de mes festins de Noël. Dans un relent de marron glacé enfumé de vapeur de champagne, l’obéissance totale s’est imposée à moi.
Le problème de se rebeller c’est sans aucun doute le risque de s’éloigner d’une force sans laquelle on ne saurait survivre. Tel le naufragé qui abandonne son radeau pour nager désespérément en direction d’une île qui se révèle n’être qu’une hallucination. Il faut suspendre notre élan un instant et se demander avec profondeur : notre libre arbitre ne serait-il pas une expression ridicule de notre égo toujours en quête de laurier, de fébrile reconnaissance? Une fois imprégné de cette vérité profonde vous sentirez tout de suite un soulagement effectif de tous vos muscles jusqu’aux entrailles. En effet, le libre arbitre c’est assez fatigant à la fin. Et on nous le bassine depuis si longtemps. Il serait plus sain désormais d’avancer sur des bases plus solides. Je pense évidemment à la confiance, la foi en notre système qui finalement est là de par son propre fait. La nature est tout de même bien réglée. Si les systèmes et les gouvernements sont ce qu’ils sont, c’est que cela doit être, n’est ce pas ? Comment un individu mettrait-il en doute cette édifice magnifique qui lui offre de plus un toit pour s’abriter des caprices de cette fameuse nature. Celle là même qui à voulu que nous existions et continuions à exister. Les loups solitaires ne durent jamais longtemps dans le froid de l’hiver.
Il a souvent été raconté toutes sortes d’histoires romantiques et absurdes qui illustraient des individus atypiques, seuls contre tous ils défiaient le destin. Par la seul force de leur volonté ou de leur bêtises je dirai, on les voyait détruire le monde qui les avait formé pour imposer leur vision personnelle. Des héros; les appelait-on. Ces temps là sont fini. Sur quoi donc de solide ces individus outrecuidants pourraient-ils baser leurs ambitions ? Non, ces temps là sont révolus. Nous voyons clair désormais dans cette supercherie. Ces théories fumeuses de libération, de vérité, de grandes valeurs supérieures qui aujourd’hui grâce au bon sens de nos gouvernants ont retrouvées leur place de conspirations abracadabrantes dans les placards de l’histoire et l’actualité. Je suis content et soulagé que nous en ayons fini avec ces trouble-faits impudents et imbus de leurs personnes. De prométhée jusqu’à Rambo 5 en passant par les Batmans et compagnie s’en est fini de ces troublions redresseurs de rien du tout. Aujourd’hui voici enfin venu le temps de tout un chacun. Savoir rester raisonnable et jouir humblement de la paix que nous apporte ce qui nous échoie, voici les nouvelles valeurs. Jennifer peux se gratter le nez et Kevin lâcher un gros pet au bord de la piscine et devant des millions de téléspectateurs entre deux pubs de boisson gazeuse. Au moins ces héros là ne nous regardent pas de haut. Nos dirigeants ont la raie sur le côté et ils zozotent. Ils sont là pour maximiser leurs placements et porte-feuilles d’actions sur le dos de la bête mais finalement, vous et moi en ferions autant… enfin un monde où l’on ne se sent pas méprisé par des super héros de la vertu. Et où tout le monde semblent à sa place et heureux de l’être. Et ainsi les vices que nous avons tous ne sont plus une raison de blâmes et de tracas honteux, en effet si le voisin peut toujours en être à un vice de plus que nous, et bien s’en est fini de cette dictature pédante de la grandeur d’âme.
Bon, vous aurez compris maintenant et serez sûrement comme moi soulagé d’un tel changement de notre monde où il fait soudain meilleur vivre. Désormais que tous ces ridicules sonneurs de clochettes ont repris leurs places à la niche au fond de la cour.
Tiens ! Je vois qu’il me reste un peu de la buche de Noël, vous en voulez une tranche ?
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Conspiration d’un jour
« Est-ce que tu vas obéir? »
Il semble que ce questionnement a pris une certaine importance ces dernières années de pandémies. En effet les gouvernements ont mis en place de nombreuses mesures qu’il faut respecter… ou pas. Lorsqu’on examine ce système de plus près on voit qu’il est usiné d’une manière très sophistiquée. Cela relève presque de l’ingénierie.
Le monde qui n’est pas manichéen par nature avec ces sauts d’énergies dans tous les sens son chaos et ses imbrications de causalité inintelligible pour l’entendement humain soudain semble s’être rétréci. Depuis la pandémie il ne semble y avoir que deux énergies antagonistes qui écument le monde et les interactions entre humains. Le discours officiel et son contraire miroir, le conspirationnisme (Oups, notez que mon programme de saisie de texte le souligne en rouge lorsque je l’écris, il ne fait donc même pas partie de la langue française) Serait-ce encore une mode venue d’Outre Atlantique ? Il faut noter une qualité étrange de cet antagonisme. Des parties de ces discours peuvent passer d’un côté à l’autre du ring sans crier gare. Effectivement on n’a pas cessé de voir des affirmations connotées conspirationnistes soudain passer dans le discours officiel qui s’y opposait jusque-là. Du ridicule au sérieux, de l’affabulation à l’explication raisonnable : Théorie du complot d’un jour, discours officiel du lendemain.
Ainsi on a vu ce pauvre animal dont vous et moi n’avions encore probablement jamais entendu parler, le pangolin, passer de l’état de sérieusement coupable à celui de bonne blague animalière bien mignonne. Il laissa sa place dans le discours officiel à la théorie de la fuite de laboratoire qui quitta alors son manteau de ridicule fantasme de science-fiction pour aller jusqu’à faire l’objet d’une enquête parlementaire au sommet organisé par les parlementaires américains. Puis le même phénomène se passa avec l’utilité des masques, la suppression des lits d’hôpitaux…la validité des traitements, la dangerosité du Remdesivir, les risques des vaccins petit à petit retirés puis interdits par l’autorité jusqu’à n’en laisser qu’un seul et ainsi de suite pour bien d’autres sujets.
Il nous est demandé et même sommé de choisir le bon cotes ou alors d’être maudits. On en revient alors à notre questions de départ dont la réponse débouche immanquablement sur un non-sens : « Vas-tu obéïr ? »
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Les Nouveaux Messagers
Le monde est ainsi fait de multiples éléments séparés et il y besoin de liens entre ses entités respectives. Ce besoin est personnifié depuis longtemps dans les croyances humaines. Le messager Èdes dieux dans la mythologie grecque était Hermes. Il représente la communication entre les personnes et les nombreux éléments du monde.
Les anges dans la Bible ont différents types de missions. Il y a Gabriel qui délivre des messages, Michael qui combat le diable et Raphael qui guérit. À travers ses missions on peut voir les qualités multiples qu’il faut pour se rapprocher de la lumière, ou aussi les étapes du cheminement jusqu’à la lumière. Il faut d’abord guérir de ses maux pour avoir la force de combattre et de vaincre pour enfin pouvoir montrer la voie aux autres. Le schéma spirituel commun à bien des cultures.
Dans notre monde contemporain où les démocraties sont encore à l’état embryonnaire avec une forte composante d’aristocratie financière. Il y a des forces qui ressemblent à l’action des anges. Les journalistes en sont l’incarnation parfaite. Ils doivent apporter la nouvelle, faire la lumière et parfois se battre contre la corruption. On pourrait avancer que les médecins, les chercheurs, scientifiques et pourquoi pas la police ou l’armée également ont des missions angéliques. On a bien entendu parler de l’ange destructeur.
Pourtant on sait que les journaux et média de masse sont sujets à la récupération des pouvoirs financiers. Il est compliqué pour un journaliste de traiter tous les sujets. Finalement les médias de masse font partie des rares entreprises qui peuvent se permettre de travailler à perte. Ils sont juste un outil de propagande, certes des gouffres financiers à l’échelle du métier mais à la fin du compte seulement des investissements logistiques de propagande bien pratiques et utiles pour les milieux financiers qui les possèdent.
Mais disons que les forces de transparence de la société, équivalent de la lumière spirituellement parlant, existent toujours à travers les outils de communications. Malheureusement les journalistes qui osent faire la lumière sur toutes sortes de sujets, en dehors des pays où le problème se règle simplement d’une balle dans la tête, doivent quand même faire face à énormément de pressions personnelles.
Les médias de masse sont le berceau des fake news qui imitent la lumière mais ne sont que des leurres. L’information en temps de paix est comme le service d’espionnage et contre-espionnage d’un théâtre de guerre. Il s’agit de délivrer de fausses informations qui ont tout l’air d’être vraies afin d’induire l’ennemi à faire une manœuvre à son désavantage. Parce qu’il s’agit bien d’une guerre interne que se mènent les forces de la démocratie et celles de la haute finance. Leur but est le même pour les deux parties : comme le poisson échoué sur une berge et l’homme englouti dans les flots, il faut survivre dans un milieu hostile. Le but de fake news, astroturfing et autres armes de fond de la haute finance : semer le doute jusqu’à ce que la lumière même soit douteuse.
Par les risques encourus d’être soit broyé par le système ou tout simplement de finir assassiné, le journaliste indépendant, nouvel ange messager de temps modernes, devient un être à part par son courage. Mais bien entendu ce Héros peut être présenté comme un antihéros par une contre-attaque des médias. Ils ont d’ailleurs tout une cohorte d’expert et de contre experts pour appuyer leurs arguments.
Comment faire devant ce déluge d’informations toutes plus plausibles les unes que les autres mais en fait à moitié ou totalement pourries pour la plupart. Je crois que la solution pour le citoyen Lambda est d’avoir des valeurs sûres et de regarder chaque nouvelle par le prisme de ses mêmes valeurs. La seule arme qui nous reste en définitive contre les affirmations et expertises de tous poils ce sont nos propres valeurs. Tout comme le citoyen devant l’urne, qui votera en son âme et conscience mais à la hauteur de la culture politique qu’il aura acquise au préalable, espérons juste avoir en nous assez de valeurs sûres et de bagage culturel pour arriver à surfer sur les vagues troubles de l’information. On n’est pas expert mais si un expert nous dit de nous amputer d’un orteil on aura raison de ne pas donner effet à son expertise. Il s’agit encore de savoir où se trouvent nos orteils.
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Le cadeau à double tranchant de Prométhée
« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme »
Rabelais
Les demi-dieux et les titans de l’antiquité existent toujours ! Incroyable non ? Mais si, mais si ! Pourtant on ne les a jamais vu en chair et en os. Ce sont tout simplement des énergies de la nature et des caractéristiques, des tendances de la nature humaine. Ils ont survécu à travers nous et notre monde sous ces aspects bien abstraits.
L’un d’entre eux s’appelle Prométhée et a eu une histoire passionnante et cruelle. Il fut une sorte d’ange messager qui apporta la lumière de la connaissance aux hommes. Les Dieux qui voulaient garder cette connaissance pour eux seuls ont puni sévèrement le Titan. Enchaîné à un rocher il fut condamné à se faire dévorer le foie par un aigle. Et comme un Titan est immortel, son foie repoussait. Cette souffrance se répétait donc tous les jours et tous les jours l’aigle redescendait du ciel pour son festin punitif.
Le cadeau de Prométhée aux hommes symbolise les techniques et les arts. Tout ce qui a permis la civilisation. Les mathématiques, la chimie, la musique etc… et la lumière du savoir a persisté dans notre monde jusqu’à aujourd’hui
Les hommes apparemment ont donc prospéré et accumulé des richesses, et l’idée du progrès est apparu. Ce progrès technique était censé apporter le paradis sur terre. Mais le résultat est là, la lumière c’est souvent transformé en incendie destructeur. Des guerres et des désastres écologiques n'ont cessé de détruire les humains et leur planète.
La corruption des hommes s’est toujours dressée sur le chemin du progrès pour nous détourner de la destination ultime du bonheur ou celui-ci était censé nous mener.
Aujourd’hui même les vues courtes des humains se sont cristallisé dans un système de nébuleuse logique et mathématique qui s’est mis à dominer le monde : la finance. Elle influe dans toutes les sphères d’activité et agis dans une stratégie de pillage. Le feu de la connaissance de Prométhée a été hacké par l’avidité des humains.
Pour résister à cette machine folle des hommes certains d’entre eux ont créé, grâce au même feu de la connaissance, une autre machine mathématique destinée à disputer la finance. Ce sont les crypto-monnaies. A vrai dire il y a déjà eu pas mal de ces machines créées par exemple internet, les systèmes d’exploitation et logiciels libres, les mutuelles, la sécurité sociales et les hôpitaux publics de France, la démocratie également, système qui avait exclut les marchands d’Athènes. Chacun de ces systèmes contient dans son ADN des caractéristiques qui font barrage à l’avidité humaine, qui l’empêche s’exprimer.
Mais l’avidité ressemble à la rouille et a tendance à envahir tout ce qu’elle peut. C’est un combat incessant de l’humain contre sa propre nature. Heureusement la nature humaine permet à l’homme l’éveil spirituel… Et comme toujours il nous reste à espérer que le combat penche en faveur de la lumière contre l’avidité. Ainsi le supplice de Prométhée n’aura pas été en vain.
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Dis-moi quel est ton Super Héros et je te dirais qui tu es
Il me semble que chaque culture produit des super héros qui mettent en avant les valeurs qui lui correspond. Par exemple les super héros modernes américains doivent être empreints de valeurs très puritaines propres à celles qui ont animé l’histoire de ce pays obsédé par le combat contre le diable. Ce qui expliquerait des personnages manichéens et des histoires aussi superficielles et simplistes… du moins jusqu’à ce que le cinéma l’Hollywood viennent y mettre un peu plus de profondeur.
Mais quels sont les super héros de la France ? Et quels sont leurs valeurs ? Explorons les personnages connus de notre culture populaire pour voir quelles sont nos valeurs. Question difficile, et peut-être bien qu’il n’y en a pas des super héros en France. C’est peut-être exclusivement un phénomène américain qui n’aurait pas d’équivalent dans les autres pays. On dirait que ça n’a pas intéressé les Français de réellement créer un héros aux pouvoirs surnaturels à l’instar de l’autre guignol Américain à bouclier qu’on aurait appelé; allez on se lâche : Capitaine Frankia ! Non sérieux ?
Une tentative de ce genre a réellement eu lieu avec le Super Dupont de Gotlib mais il est surtout un pastiche, une critique humoristique en réponse au style américain. En France il y a eu aussi les dessins animés japonais, avec Goldorak, Albator et puis Ulysse 31 de facture plus Française, mais celui-ci a été un peu oublié et ne parle désormais qu’à certains.
Je crois qu’il faut chercher des personnages d’un style différent, bien français ou plutôt avec des attributs autres ou dans d’autres domaines que les divertissements.
Les valeurs héroïques et guerroyantes que sont celles des super héros se sont disqualifiées d’elles-mêmes avec les massacres, les défaites et les faits honteux de l’Histoires. Premières et Deuxièmes Guerres Mondiales, guerres d’Algérie qui n’a presque jamais donné lieu à des action-movies à la Rambo comme pour la guerre du Vietnam outre atlantique. Et puis avec la France les guerres sont des interventions coloniales plus ou moins obscures qui se passent en France-Afrique et qui ont pour but de sécuriser la livraison de nos matières premières. Aucune gloire à en tirer surtout que parfois faite par d’autres acteurs tiers… et d’ailleurs le pillage n’a rien de reluisant pour celui qui s’en rend coupable. Sois dit en passant les États-Unis pratiquent le même style de guerre et à plus grande échelle, mais eux, ils réussissent à en être fiers. Comme quoi la mission culturelle de leurs super héros comics, propre à sensibiliser les masses à l’injustice en la combattant à coup de poing, a bel et bien tournée au fiasco. Les Super-Méchants ont mis super man en boîte.
Le sport fournit pas mal de héros, mais ils traversent rarement les générations. Et ils ne finissent pas toujours en beauté comme Zidane et son adieu controversé de mauvais garçon donnant de la tête. Mais toutefois le succès des footballeurs montre bien notre besoin de héros plus crédibles et proches de la réalité pour s’identifier.
Il y a même des héros qui ont des racines anciennes, qui portent des valeurs qui résonnent depuis le fin fond du passé. Je pense à tous les personnages et figures historiques depuis Vercingétorix jusqu’à Napoléon en passant par Jeanne d’Arc. Ce que la culture du divertissement n’a pas inventé était déjà là en puissance. Tous ces personnages sont des créatures du pouvoir politique dont à un moment ou à un autre de l’histoire celui-ci s’est servi pour créer une cohésion. Et aujourd’hui ils sont devenu les symboles d’une recherche identitaire de certains, dans cette période de crise de valeurs.
Je pense qu’en France, bien que ça puisse être fun, il n’y a pas réellement besoin de super Héros à l’américaine. Aujourd’hui le héros historique le plus à l’ordre du jour est Napoléon. il n’arrête pas de s’inviter sur les plateaux télé, dans les discours politiques. On peut discuter de pas mal d’aspects de son oeuvre politique. Il est bon de traduire dans la réalité de notre monde actuel à quoi correspondent les démarches de ce grand homme. Alors on se rend vite compte que la grandeur à des relents de moisi. Nos voisins Anglais d’ailleurs, à part le fait d’avoir été un redoutable adversaire, considèrent Napoléon tout simplement comme un dictateur de plus dans l’Histoire. Un humain médiocre avec une grande destiné. On peut bien créer un personnage qui nous arrange à partir de quelque chose déjà existant mais on est toujours susceptible de devoir altérer une certaine réalité historique. Et les golems ainsi créés sont toujours le jouet d’un pouvoir. Des mensonges sur pâtes destinés à soutenir des valeurs choisies.
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Anges et Super-Pouvoirs
Qui n’a jamais rêvé d’avoir des super pouvoirs? Sans même parler de volonté de puissance, mais ne serait-ce que pour s’évader des situations difficiles de la vie quotidienne et de la pesanteur de notre monde.
Les êtres connus et possédant des super pouvoirs aujourd’hui sont les super héros des comics américains. Batman et autres superman de tous poils.Toutefois, on voit que ceux-ci sont loin d’être exempts de soucis quotidiens au contraire ils sont sans cesse confrontés à des problèmes gigantesques à notre échelle. Dans certains scénarios ils portent même le poids du monde sur leurs épaules.
Les super-héros ne datent pas d’hier, ils ont même existé de tout temps. Au temps des grecques c’était le titan Atlas qui portait le monde sur ses épaules, il fut aidé en passant par un autre super héros du nom d’Hercule réalisant ces douze travaux. Dans les récits bibliques il y a Samson, doué d’une force musculaire sans pareil mais qui s’évanouit si on lui coupe les cheveux. David qui contre Goliath le géant rompu au maniement des armes, fait preuve d’un courage, d’une précision et d’une perspicacité qui lui assurent la victoire.
Dans les tournois du Moyen Âge, les chevaliers rivalisaient de force et d’adresse pour s’élever au rang de héros. Il existait des Épées douées de pouvoirs magiques comme Excalibur. Sans parler des Saints qui avaient tous un pouvoir particulier.
Les Anges sont des sortes de super héros également, avec leurs pouvoirs surnaturels. En plus de posséder une paire d’ailes on peut trouver trois attributs au moins aux archanges. Leur boulot est de combattre, annoncer ou guérir. Ils ont donc la force et le savoir. Dans les religions spirites, nées en France mais surtout répandues en Amérique Latine, certains considèrent même que tout un chacun peut avoir été ou sera un ange au cours de ses multiples réincarnations.
Pour revenir à notre époque nous avons les sportifs de haut niveau comme les footballeurs, ou base-baller selon les cultures qui charrient derrière eux des millions en Euros ou en Dollars. La richesse à ce niveau tient lieu de super pouvoir. Elle permet le don d’ubiquité ou presque. Ils peuvent donc se retrouver en quelques heures à l’autre bout du monde grâce aux jets privés et aux escortes de motards qui transpercent le trafic des grandes villes que le commun des mortels ne fait que subir. Ils ont même le pouvoir d’attirer les femmes que les autres humains ne verront que sur le papier des magazines. Jusqu’au jours où la main du héros, un peu lourde, lors d’une soirée arrosée par exemple, atterri sur les fesses d’une de ces femmes des magazines et des réseaux sociaux, ou même bien pire. Il passe alors de l’adulation à la réprobation unanime. Ainsi de l’état de sur-homme il tombe à celui de sous-cochon. Et tout comme les autres humains, il atterri au chômage.
On se rend compte alors que le super héros n’est jamais à l’abri de la chute, ce qui le rapproche des humains. En effet depuis tout temps il a un point faible, un talon d’Achille, c’est même passé dans les expressions communes.
Ce point au moins est intéressant car il montre que le super héros n’est pas si éloigné du commun des mortels. On pourrait même retourner la phrase en disant : nous, mortels lambdas ne sommes pas si éloignés des super héros. S’il peut chuter et retourner parmi les humains pourquoi les humains ne pourraient-ils pas faire le chemin inverse et s’élever au niveau des sur-hommes ? À partir de là, attention tout est possible. Après tout Batman, David ou certains anges ont été des humains normaux avant de se réincarner ou d’acquérir leurs pouvoirs. Je crois qu’il est temps de considérer que ces pouvoirs surnaturels se sont passablement démocratisés et qu’il est possible à quiconque d’accomplir des choses au delà de ce qui était pensable. On le voit avec le phénomène du coaching, promesse d’excellence, ou bien encore avec la télé réalité qui propulse un inconnu dans une cuisine ou au bord d’une piscine à se gratter sous le caleçon aux vues de millions de personnes.
Ici on pressent qu’il peut être dangereux pour ce tout nouveau super héros de tomber très vite du côtés du anti-héros. Car à la fin du compte, qu’est-ce qui définit un super héros, quelle que soit la nature de ses pouvoirs ? N’est-ce pas le bon, ce qui est positif pour le monde, son pouvoir de faire le bien et de ne pas détruire ce qu’il a entre les mains ? On pourrait même se sentir pousser des ailes en lisant ses mots, car il devient alors à notre portée à chacun de marcher sur les pas du super héros s’il suffit de faire le bien. Mais est-ce vraiment si facile ?
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Mystère à l’horizon
C’est en regardant une sélection de mes œuvres à travers le temps que j’ai décelé un trait commun qui tendait à se répéter.
En effet, mes personnages ont très souvent les yeux levés et fixés sur un point hors-champ au- dessus d’eux. Un point mystérieux dont je ne connaissais pas la nature… ou plutôt j’en avais un sentiment vague mais assez sûr pour y donner cette importance.
Au début cette composition est venue naturellement. Toutefois je savais qu’il faudrait préciser ce point de détail, j’attendais seulement le moment spécial pour cela, où je serai prêt pour ce voyage d’exploration. Il est important de vivre à fond chaque période au lieu d’aller trop vite, toujours pressé par nos impulsions. c’est d’ailleurs comme cela, en prenant le temps que se produisent peintures après peintures, sinon l’artiste passe d’une idée à l’autre sans s’installer à sa planche et produire une chose puis une autre et encore une autre. Une guerre entre la fluidité des idées et la consistance du monde physique. Après tout pourquoi se tuer à laisser une forme de nos idées dans le monde physique alors qu’on pourrait finalement les laisser filer en les contemplant dans un voyage immobile allongé tranquillement sur son canapé.
Il me restait donc à définir quel était exactement la nature de ce point lointain car quand vient le moment j’aime bien aller toujours plus profond dans les choses. Pourquoi donc quelqu’un regarderait en l’air : un oiseau, un avion, le tonnerre qui gronde… c’est plausible.
En creusant un peu plus je vois que ce que le personnage que je peins regarde c’est ce que moi je veux voir.
Alors qu’est ce donc que je veux voir à la fin ? C’est ce que je veux que le spectateur voie également.
Avec ça j’ai l’impression qu’on tourne autour du pot. Pourquoi ai-je l’impression que ce point mystérieux doit le rester. Pourquoi devrait-il rester dans l’ombre ? Lui qui est souvent source de lumière.
Je me rappelle le Christ ou d’autres figures dans les Peintures religieuses qui regardent au ciel d’un air absorbé ou plutôt absent car ils sont portés par une vision divine dont l’expérience est indescriptible avec les mots.
C’est donc pour ça que mon inconscient rechigne à mettre des mots sur la question : Que regardent mes personnages ? Car je sais au fond de moi que cette chose ne peut pas être décrite.
Pourtant je ne suis pas vraiment porté par la religion, peut-être après tout que ce genre d’expérience peut tout aussi bien arriver en dehors de toute pratique dite religieuse.
Ah, mais tout ce chichi est fatigant à la fin, n’y a-t-il donc pas une explication précise, qu’on n’en ait le cœur net une bonne fois pour toutes car ce texte commence à être long !
Ah, bien je vous dirai que si vous voulez vraiment une réponse, c’est à vous de la trouver. Vous en avez déjà d’ailleurs une petite idée, je crois le deviner en sondant vos regards impatients qui s’allument petit à petit. Oui !? j’entends l’un de vous qui a parlé. Quelqu’un peut-il me le répéter ? Oui merci, tout à fait, c’est cela même. Exact, ça exprime parfaitement la chose ! … Eh bien vous voyez, c’est magnifique, on a enfin trouvé.
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