Balade au Musée des Morts

J’aimerai vous conter ici les pensées qui me sont venues lors de ma visite au musée anthropologique de Mexico. Quelles histoires se cachent derrière ces pierres ? Quelque chose de sanglant et funéraire en tout cas. La mort est omniprésente. Une stèle en pierre servant à placer la victime pour lui arracher le cœur. Lors des sacrifices humains. Absolument abominable vu d’ici. Mais toutefois apparement les victimes étaient  contentes et même fiers d’être sacrifier aux dieux. Sentiment Peut être similaire à celui dépeint dans la série Viking, ou un des guerrier les plus brave de la troupe se retrouve tout heureux d’être sacrifié à Odin ou Thor, à vérifier.

Ça donne à réfléchir sur notre ethnocentrisme qui nous pousserai à voir ces sacrifices comme la plus abominable des expériences. Les être humains de chaque culture à travers les époques possèdent leurs propres sensibilités et croyances. Nous également si l’on y pense, on pourrait être les barbares de l’humanité qui vivra dans un siècle.

Dans ce musée contrairement aux vielles pierres d’Europe qui me parlent de choses comme la religion, la volonté de puissance, les guerres anciennes qui sont de loin les ancêtres des guerres plus récentes menées pour des causes similaires. Ces pierres d’un autre continent me parlent de choses qui me semblent très obscures, en effet je connais peu cette mythologie précolombienne. Elle est fournie en personnages et en dieux de tout poils et plumes.

Les civilisations sont des phénomènes urbains nous disent les Historiens et Archéologues. Ainsi les civilisations pré-hispaniques eurent lieu dans des villes. Les habitants des forêt et des montagnes, les villageois semblaient mener une vie bien différente parfois très lointaines ou bien périphérique et plus ou moins influencés par des villes.

Je me rappelle d’un livre qui m’avait marqué sur les tribus Amazonienne,La société contre l’état de Pierre Clastres ou l’auteur qui a vécu parmi les indiens nous raconte que la puissance des chefs des tribu est automatiquement limité par les décisions du conseil de anciens et des villageois. Être chef de village résulte finalement plus d’une corvée que d’une place de choix. La volonté de puissance se retrouve ainsi muselée par un méli-mélo de règles qui assurent une plus grande liberté des individus. Les peuples de la forêt offrent alors un contrepoint aux civilisations des villes où les chefs politiques et religieux ont tout le loisir d’exercer leur volonté de pouvoir.

Les peuples des  villes faisaient payer un lourd tribut aux peuples de la forêt et des campagnes

le film Apocalypto de Mel Gibson, quoiqu’un peu caricatural montre bien cette situation où les villageois de la forêt, au quotidien sylvestre, sont mangés par la grosse machine qu’est la cité Aztèque. Les guerres que se menaient ces peuples en ces âges reculés sont obscures et qui sait quels étaient exactement leur motifs. Un recours rapide à la simple intuition laisserai penser à la volonté de pouvoir.

En effet la puissance et le pouvoir voici ce qu’expriment toutes les pierres impressionnantes de ce musée de Mexico.

En fin de compte on retrouve à travers les peuples de cultures aux antipodes les mêmes forces  sous-jacentes qui mènent leurs actions. Le désir de conquête et de puissance est toujours au rendez-vous.

Découvre le Napoleon d’Amazonie, un personnage hybride qui exprime à la fois le désir de liberté et la volonté de puissance :

https://www.raffu.art/oeuvres/p/napolon-damazonie

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