Être ou ne pas être ? N’était-ce pas une phrase connue d’un écrivain d’outre manche ? Il me semble même que cet écrivain eu un talent comparable sinon qui surpassa celui de notre idole nationale : Molière. L’image d’Épinale qui accompagne cette tirade existentielle est frappante, un homme, l’air pensif examinant un crâne. Voilà une bien profonde contemplation que celle qui nous confronte à la mort. 

Au fil des âges, les hommes n’ont cessé d’être attiré par l’image de la mort. Les chrétiens contemplent une homme mourant cloué sur une croix. Le Bouddha exhortait ces élèves à contempler les cadavres en décomposition dans les fosses communes. Dans le monde de jadis nos ancêtres pouvaient voir beaucoup plus de cadavres au quotidien que nous n’en voyons aujourd’hui. Y aurait-il une certaine sagesse perdue. Une connaissance intrinsèque qu’avaient nos ancêtres et que nous avons perdu depuis en nous coupant de la présence des morts autour de nous ? 

Les thèmes de la vanité dans la peinture classique mettent en scène des crânes. De nos jours les représentations de crânes sont en générales jugées comme étant de mauvais goût voir même un peu kitch. Il y’a quelques années ils ont été repris comme motifs textiles dans la mode prêt à porter et se sont répandus sur toutes la planète. La représentation de crânes de la culture mexicaine a elle aussi fait le tour du globe à la faveur des appropriations culturels du capitalisme moderne. Il y eu aussi les personnages de films comme les zombies et les armées des morts de toutes sortes. Ainsi désormais les têtes de mort ont de multiples significations et leur sens profond directement lié a la contemplation de la mort c’est quelque peu dilué. 

Malgré tous les atours dont est décoré l’image du crâne le message reste clair, à la vue d’un reste d’être vivant qui n’est plus, l’être bien vivant comprend tout de suite « attention ici la mort ! ». Ici la fin, ici ce qui te surpasse. 

👇Clic ici pour découvrir mes derniers questionnements devant la mort👇

https://www.raffu.art/oeuvres/p/to-be-or-not-to-be-1