RAFFU

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Jeunesse Enflammée

Je vous présente ci-dessous un poème que j’ai demandé à une Intelligence Artificielle.

Je lui ai posé la requête suivante : Rédige moi un texte poétique autour du concept de : Jeunesse ardente … et voici le résultat sans retouches.

Rien n'est plus beau que la jeunesse ardente

Qui brille avec une telle éclatante flamme

Et qui rayonne à chaque jour, à chaque instant

Du courage et de la force dans son mouvement.

Une passion qui s'ouvre et qui atteint de nouveaux sommets

Une détermination qui ne s'essouffle jamais

Avec une joie qu'aucun âge ne pourrait égaler

C'est le rayonnement de la jeunesse ardente.

Une force de vivre qui ne se laisse pas briser

Elle résiste à chaque obstacle qui se présente

Une énergie qui se propage et qui embrase

Ainsi tous les rêves, la jeunesse les réalise.

Alors que le temps s'écoule et que les jours passent

La jeunesse ravage dans son fougueux passage

Son éclat ne s'estompe pas, et sa force demeure

Semant des espoirs pour la jeunesse ardente.

Eh bien on peut dire que la fin laisse un peu à désirer mais le tout n’est pas dégueulasse. « Jeunesse Ardente » c’est le titre d’une collection d’œuvres que j’ai commencé l’année dernière. L’idée est de montrer des personnages, souvent de anges dont les ailes s’enflamment. Cette auto combustion exprime la passion et l’ardeur de cette période de la vie qui mène souvent à l’autodestruction. Cela fait suite à la période de l’ange de la Favela. Mon séjour au Brésil et dans les Favélas m’a donné à réfléchir sur la nature de la jeunesse, son impulsivité et les pièges tendus par le système impitoyable de la pauvreté et de la violence.

Depuis tout petit j’étais fasciné par cette énergie débordante et impossible à canaliser que nous avions nous les petits garçons dans la cour de récréation. Il y avait toujours 4 ou 5 énergumènes sur une quinzaine dont je faisait malheureusement partie qui étaient en clin à des actions répréhensibles. Aujourd’hui on dirait que ce penchant est une construction entièrement sociale. Mais on voit bien que les causes sont multiples, en commençant par le régime alimentaire, et bien d’autres et en passant par le Karma pour les plus spirituels.

Durant des Voyages en Afrique en brousse ou en Birmanie dans des collines reculées où le Coca Cola n’existe pas c’est frappant de voir des jeunes garçons rester de longues périodes complètement calmes et immobiles alors que chez nous ils ne passeraient pas cinq secondes sans être secoués de gesticulations de toutes sortes. Le règne du sucre exigeant son impôt d’ excitation sur ses sujets. D’ailleurs depuis quelques années je remarque que les petites filles également sont secouées des mêmes gesticulations dont étaient uniquement victimes les petits garçons avant. Mauvais présage, étant donné que le summum de l’impulsivité réside dans les mouvements involontaires.

Dans les favélas il y a deux sortes de victimes par balles, ceux qui étaient visés et ceux qui passaient par là par accident. Les femmes heureusement ne représentent que 8% des meurtres selon des chiffres brésilien. Dans la Favela de Rio où je suis resté il y avait deux factions opposées. L’une était composée de jeunes hommes de 18 à 25 et l’autre d’enfants beaucoup plus jeunes. Les attaques étaient toujours lancées par les enfants car ils étaient beaucoup plus agités et sans recul sur les choses. Ainsi les hommes surtout jeunes sont précipité dans cette spirales sans retour de l’impulsivité et de la violences. C’est une emprise qui n’a pas de limite car elle entraine également les gens alentours dans les fusillades en pleine rue.

Ceci me ramène à ce qu’a écrit notre amie l’intelligence artificielle dont je citerai un vers du fameux poème qu’elle nous a composé ci-dessus (en 8 segondes ) :

« La jeunesse ravage dans son fougueux passage »

Du grand art n’est-ce pas ?

On pourra réfléchir aux causes de cette violence dans les quartiers des villes de notre planéte. La drogue, la rivalité des bandes etc… Pour ma part j’ai remarqué une chose dans les favelas c’est la quasi absence de familles au complet, on vit dans une ville peuplée de filles mères. Il n’y a pas de pères. On est élevé au mieux par sa mère ou bien par ses tantes ou grand mères et avec un peu de chance on connais son père de vue ou par ouïe dire, on le croise peut être parfois en allant à la boulangerie. D’ailleurs beaucoup de père sont également eux-mêmes des enfants.

Je citerai  ici Greg, un ami américain de Chicago. Il a grandi dans les quartiers les plus meurtriers des USA où il a vu tomber sous les balles des gangs nombre de ses amis. Une situation bien proche de celle des favélas du Brésil en définitive.

Ainsi un jour, dans une discussion Greg m’a dit : « La chose la plus révolutionnaire qu’on puisse faire c’est fonder une famille saine et stable »

Clique ici pour voir une de mes peintures représentant un jeune homme sujet à une dangereuse auto-combustion :

https://www.raffu.art/oeuvres/p/jeunesse-ardente-2